Le BAJUEL afffluent de la LAWE ...LA CONTE

Lutte contre les inondations : à quand une retenue collinaire ?  

 

Le repère témoigne de la hauteur d’eau atteinte le 7 juin 2016 par le d’ordinaire paisible Bajuel.

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Ce projet, envisagé suite aux ruissellements catastrophiques du 7 juin 2016, semble au point mort : le terrain repéré n’est « pas utilisable ». Les premiers travaux étaient envisagés pour le second semestre.  

La Comté. C’est une des grandes questions évoquées lors de la cérémonie des vœux de samedi : la lutte contre les inondations ou plutôt contre le ruissellement lors de fortes pluies. À La Comté, et surtout dans le village voisin de Bajus (la facture y a été de l’ordre de 500 000 €), personne n’a oublié les débordements du fameux 7 juin 2016 qui ont semé la dévastation et, pire, ont failli coûter la vie à deux habitants.

Une D86 « invivable »

Si la CABBALR a bien creusé en 2023 une ZEC - zone d’expansion de crue (172 000 m 3 de retenue) en aval, « le village n’est pas protégé » déplore la maire, Joëlle Alleman. Car, ici, le souci est double, il y a la Lawe mais aussi son affluent, le Bajuel, « qui se comporte comme un torrent ». Et de dire son « espoir » - partagé par son homologue voisin Daniel Dericquebourg – de voir se concrétiser la retenue collinaire planifiée par la communauté d’agglomération et dont les travaux étaient prévus au second semestre. Sauf que « le terrain repéré n’est pas utilisable » a (trop) sobrement informé l’édile. Gageons que son appel du pied au président Olivier Gacquerre a été entendu.

La sécurité routière, ou l’insécurité routière plutôt, a été le dernier gros point abordé. La maire a d’abord appelé à l’esprit de responsabilité, au civisme de chacun, autrement dit au respect des différents panneaux installés çà et là. Comme cela semble insuffisant, des radars pédagogiques sont envisagés, voire même « d’autres solutions, coûteuses ». Sauf qu’« on ne fait pas ce qu’on veut sur une départementale », que le village compte quatre agriculteurs qui doivent bien faire passer leurs engins hors gabarit et qu’il faut aussi compter avec les convois exceptionnels sortant des usines Beugin Garay. Voilà pour le compliqué des choses, sans compter les véhicules du nord de l’Europe qui, guidés par l’application Waze, traversent le village par centaines aux beaux jours. « La D86 s’engorge alors et ça devient invivable. » Quelqu’un a la solution miracle ?

J.-M. O. ( CLP)