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06/02/2024

CURER OU PAS CURER ?

Crues dans le Pas-de-Calais : curer les cours d'eau permettrait-il d'éviter les inondations ?

Article rédigé parMarie-Adélaïde Scigacz
France Télévisions
 
Publié 
Temps de lecture : 7 min
Vue aérienne d'une partie inondée de la commune de Blendecques (Pas-de-Calais), après la crue de l'Aa, le 3 janvier 2024. (CHARLES CABY / AFP)
Après les récentes inondations, les voix se multiplient pour réclamer le curage des canaux. Mais ce procédé seul n'a pas la capacité de protéger les habitants du département face aux évènements météorologiques extrêmes qui se multiplieront à l'avenir, sous l'effet du changement climatique.

Dans le Pas-de-Calais, les sinistrés sont à bout. A deux reprises en l'espace de quelques semaines, les habitants de près de 200 communes ont subi des inondations sans précédent, causées par les crues de l'Aa, de la Canche, de la Liane et de l'ensemble du réseau de cours d'eau qui serpentent entre les paysages vallonnés des Flandres et la mer du Nord.

Lancée par un sinistré, une pétition "pour le curage de la Canche", c'est-à-dire le retrait des sédiments qui stagnent au fond du cours d'eau, avait recueilli vendredi 12 janvier plus de 15 000 signatures. A Blendecques, le long de l'Aa, une manifestation est prévue samedi à l'initiative d'un collectif d'habitants, qui appelle sur Facebook à se battre notamment en faveur du "curage". 

"Cela fait des années que [les habitants] demandent à ce que l'on cure l'Aa jusqu'à son débouché sur la mer", s'est agacé Fabien Roussel, invité de franceinfo, jeudi. "Quand on cure le fond des canaux, ça n'empêche pas les grandes crues exceptionnelles, mais ça limite quand même", a fait valoir le secrétaire national du Parti communiste, relais de leur exaspération. 

Un argument récurrent

L'argument d'un mauvais curage des cours d'eau a convaincu une population excédée. En novembre déjà, après la première vague d'inondations dans le Pas-de-Calais, la section départementale de la FNSEA et les Jeunes agriculteurs avaient mené une action symbolique de curage dans le canal de Calais.

Lundi, c'est à Outreau, où la Liane rencontre la mer, que le syndicat agricole a garé ses tracteurs"Les systèmes actuels de gestion de l'eau ne sont plus entretenus, ce qui occasionne les débordements qui étaient prévisibles", a dénoncé sa branche locale dans son appel à la mobilisation, partagé sur les réseaux sociaux, fustigeant "l'idéologie environnementale". 

L'argument semble rencontrer un certain écho. "On n'a plus le droit de curer les rivières pour sauver les grenouilles !", s'agaçaient ainsi des sinistrés rencontrés par franceinfo. Cette justification, massivement relayée, est régulièrement mise en avant par la FNSEA dans les régions frappées par des sinistres. En 2014, le syndicat agricole rendait déjà la protection des amphibiens responsable d'inondations dans le Var – un département au profil géographique, géologique et hydrologique pourtant sans grand rapport avec les Flandres maritimes.

Une confusion entre "curage" et "entretien" 

Directrice du syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion des eaux de l'Aa (SmageAa), Agnès Boutel entend fréquemment cet argumentaire depuis vingt ans. Face à la polémique qui a rejailli, elle relève une certaine confusion entre les différentes opérations d'entretien des cours d'eau : le curage, le nettoyage ou le retrait d'objets charriés par les crues.

Sur la partie 'rivière' de l'Aa, en amont de Saint-Omer, "cela fait soixante jours que nos équipes d'entretien retirent les arbres qui se sont mis en travers des ponts, des anciens barrages, etc."explique-t-elle. "On a retiré beaucoup de ballots de foin. Dans le secteur de Blendecques, mes collègues ont retiré des palettes qui s'étaient mises dans le passage de moulins pendant les intempéries, ce qui peut, dans le cas d'un événement plus classique, augmenter l'inondation dans le centre-ville."

Agnès Boutel distingue aussi les opérations pertinentes dans les zones pentues de la région, "où le curage se fait naturellement, avec la pente", et les zones les plus plates, où la situation se complique en cas d'inondations. "Souvent, les gens ont l'impression qu'en retirant les sédiments, on permettra à de plus grands volumes d'eau de s'écouler, mais ce n'est pas le cas", insiste cette spécialiste.

Pour en comprendre la raison, le géologue Francis Meilliez, professeur émérite à l'université de Lille et directeur de la Société géologique du Nord, propose de faire "cette expérience que font tous les gamins sur la plage" "Vous faites d'abord un trou pour faire couler de l'eau. Si vous voulez approfondir ce trou, vous verrez que cela va réactiver l'érosion en amont" et ainsi aggraver le problème, poursuit-il. 

"Les agriculteurs qui voient les cours d'eau en crue sur leurs terres pensent qu'il faut approfondir le lit pour que l'eau qui déborde latéralement reste contenue. Cela peut paraître logique, mais il suffit d'observer pour comprendre que ça ne marche pas comme ça."

Francis Meilliez, géologue

à franceinfo

D'autant que "ne faire que curer, cela n'a pas de sens. C'est sans fin", continue Agnès Boutel. Du moins, tant que les sols agricoles alentour seront incapables de mieux retenir les sédiments. "Nous travaillons avec des agriculteurs pour limiter l'érosion et le ruissellement des sols, et garder les limons sur les parcelles agricoles", explique la directrice du SmageAa. "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus." 

Au-delà du curage, la réparation des erreurs du passé 

Car ces précieuses haies avaient auparavant été arrachées du paysage. Jusqu'aux années 1950, la vallée de l'Aa comptait une foule de petites parcelles agricoles. Plantées "un peu dans tous les sens", les cultures garantissaient des obstacles à l'eau, plus à même de s'infiltrer dans des sols en bonne santé, raconte Agnès Boutel. Leur regroupement, après la Seconde Guerre mondiale, a eu raison des prairies, talus, bandes d'herbe, arbres et haies qui délimitaient autrefois les terres entre voisins. Soixante-dix ans après cette révolution du remembrement, ces alliés contre les inondations composent l'arsenal de ce qu'on appelle aujourd'hui les "solutions fondées sur la nature".

L'urbanisation galopante a également entamé la résilience du territoire. Pour l'illustrer, Francis Meilliez prend l'exemple de la Calotterie, près de Montreuil-sur-Mer, dans l'estuaire de la Canche. Sur une carte géologique des années 1960, "on voit bien le hameau, qui se trouve sur la rive gauche, et la route, qui a dû être un guet, qui relie la rive droite et est bordée de quelques maisons", pointe-t-il. "De part et d'autre, on distingue la craie et le sable avec, au milieu, rien que des alluvions [des dépôts sédimentaires]", explique-t-il. "C'est normal, c'est un estuaire. Sauf que si on regarde une photo satellite actuelle, on constate que plein de maisons ont été construites à cet endroit."

Une carte géologique de la commune de la Calotterie (Pas-de-Calais), issue de l'application Infogéol, développée par le Bureau de recherches géologiques et minières (à gauche) et la même zone, telle qu'elle apparaît sur Google Maps. (INFOGEOL / BRGM / GOOGLE MAPS)

"Les zones humides ont été progressivement asséchées. Les terrains plats ont été construits et on a oublié qu'ils avaient historiquement une fonction d'espace tampon en cas de crues, se désole le géologue. Alors évidemment, il faut nettoyer les cours d'eau. Mais ça ne règle pas le problème des 70 ans passés."

Se préparer aux crues de demain 

Entretien des canaux, réimplantation des haies, création de nouveaux espaces de débordement, installation de batardeaux (des structures étanches utilisées pour retenir l'eau), pédagogie… Qu'elles concernent les agriculteurs, les pouvoirs publics ou les habitants, "il existe beaucoup de solutions complémentaires qui, mises bout à bout, améliorent la situation et protègent déjà efficacement des crues 'habituelles'", assure la directrice de la SmageAa.

Lors d'une visite dans le secteur de l'Aa, le 4 janvier, Christophe Béchu a annoncé des mesures d'urgence pour les communes sinistrées. Dans les canaux qui en ont besoin, les travaux de curage seront facilités et accélérés, a déclaré le ministre de la Transition écologique. Mais "on peut aller jusqu'à considérer qu'il y a des endroits où il faut racheter des biens, utiliser les dispositifs qui existent pour faire en sorte qu'il n'y ait plus d'habitations", a-t-il ajouté.

Car les solutions actuelles protègent certes des crues "décennales" (qui ont chaque année une chance sur 10 de se produire), voire "centennales" (une chance sur 100), mais il n'y a guère de solution miracle face à des phénomènes tels que les événements récents du Pas-de-Calais. Et pour cause, l'épisode de novembre a été qualifié par Météo-France de crue "millénale" (une chance sur 1 000 de se produire)

L'avenir promet de mettre encore à l'épreuve ces territoires, en partie situés sous le niveau de la mer. Selon une étude prospective sur les effets prévisibles du changement climatique commandée par l'Institution intercommunale des wateringues, "les événements que nous avons pu vivre courant novembre peuvent se répéter", a déclaré jeudi sur franceinfo Frédérique Barbet, adjointe au directeur de l'organisme.

L'enjeu, "c'est d'apprendre à vivre avec les crues", tranche Agnès Boutel, consciente qu'il est difficile pour une population traumatisée d'envisager cette option. Ou, reconnaître, comme Francis Meilliez que "contrairement à ce que l'on croit collectivement, la technologie ne permet pas à l'homme de s'affranchir des systèmes naturels." Et le géologue de conclure : "Nos ancêtres, quand ils étaient inondés une fois, deux fois, ne se posaient pas la question. Ils s'installaient 500 m plus haut".

01/16/2024

CURAGE DES CANAUX ...PROMESSE

5 M€ pour curer en urgence les canaux gérés par Voies navigables de France 

L’État a débloqué cinq millions d’euros pour des travaux d’urgence de dragage dans  les canaux gérés par VNF, et permettre un écoulement plus rapide des eaux vers les exutoires à la mer. D’aucuns espèrent qu’il ne s’agit pas d’un coup d’épée dans l’eau. Les premiers travaux ont débuté hier. 

 

RÉGION.
Notre mission  n’est pas de protéger  les territoires, on fait habituellement du dragage pour permettre la navigation... 
Cinq millions à la rescousse.
Entretien des cours d’eau, des canaux… Mille et une questions chez les sinistrés, suscitées par les inondations à répétition dans le Pas-de-Calais, et qui ont fini par entraîner des mesures d’urgence annoncées par Gabriel Attal, à Clairmarais le 9 janvier, avec entre autres, le maintien de la capacité de pompage jusqu’à la fin de l’hiver, une procédure administrative facilitée pour le curage des cours d’eaux, une enveloppe de 5 M€ débloquée pour le dragage des canaux gérés par Voies navigables de France (VNF).
Cinq millions, c’est presque le double de ce qui est engagé chaque année par VNF pour l’entretien de ses voies d’eau dans le Pas-de-Calais et le Nord, soit 2 à 3 M€ sur les 17 M€ pour ses 6 500 km en France. « Ces 5 M€ ont donc été décisifs pour engager ces travaux d’urgence, reconnaît Olivier Matrat, directeur territorial Nord - Pas-de-Calais de VNF. Car notre mission n’est pas de protéger les territoires, on fait habituellement du dragage pour permettre la navigation sur notre réseau grand gabarithuit milliards d’euros de marchandises y sont transportés chaque année. »
Obstacle à l’écoulement des eaux
Les premiers travaux ont débuté hier dans le canal d’Audruicq où se jettent plusieurs affluents, cette eau s’écoule ensuite dans le canal de Calais, exutoire à la mer. Mais au fil des années, un bouchon s’est formé. « Lors des inondations, des quantités considérables de sédiments ont été drainées et se sont accumulées dans les cours d’eau, les canaux et peuvent être un obstacle pour l’écoulement des eaux », détaille Olivier Matrat.
Les dents de la grue arrachent une quantité de boue noire impressionnante, – non inerte et qui ne peut donc pas servir à l’épandage –, qui sera traitée dans une entreprise spécialisée. Des milliers de mètres cubes de sédiments seront extraits des canaux de Guînes, Ardres et Audruicq ainsi que de la Lys à Merville jusqu’en février, fin de la période de curage, et de l’Aa canalisée entre Watten et Gravelines en septembre pour la reprise.
Un coup d’épée dans l’eau ?
C’est ce que craignent des élus. « Cela fait soixante-cinq ans que le canal d’Audruicq n’a pas été curé, aujourd’hui tout le monde s’étonne qu’il y ait des inondations, gronde Olivier Planque, maire d’Audruicq. J’espère que ce n’est pas un saupoudrage électoral de l’État, avec une grue pour calmer tout le monde et après c’est fini. » Dans l’esprit de la sous-préfète de Calais, Véronique Déprez-Boudier, cela s’inscrit dans la durée : « Aujourd’hui, c’est un démarrage. On a une fenêtre qui s’est ouverte. Dans un deuxième temps, des travaux d’entretien plus importants pourront être entamés. » Travailler dans la continuité… mais la seule extraction des boues des canaux ne suffira pas pour éviter les inondations : rétention des ruissellements, redimensionnement des ouvrages de rejet de l’eau à la mer, font aussi partie de l’équation.

12/13/2023

Digues domaniales

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https://gensdeloconsurlawe.forumactif.com/t303-lawe-et-in...

 

L'AMF interpelle une nouvelle fois l'État sur les conditions du transfert imminent des digues domaniales 


À un peu plus d'un mois de l'échéance du 29 janvier 2024, où l'ensemble des digues jusqu'alors gérées par l'État seront transférées aux intercommunalités, le président de l'AMF a écrit au ministre Christophe Béchu pour lui faire part des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées les élus. L'AMF organise, par ailleurs, un webinaire pour répondre aux interrogations des élus sur ce sujet.


Par Franck Lemarc

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:copyright: D.R.

La phase transitoire de dix ans prévue par la loi Maptam s’achève : le 29 janvier prochain, toutes les digues gérées par l’État seront transférées aux EPCI compétents en matière de Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). Mais à un mois et demi de l’échéance, les collectivités ne savent toujours pas précisément quels seront les ouvrages qui leur seront transférés, ce qui paraît pour le moins ahurissant. 


Passage en force
Le 23 novembre dernier, en plein congrès de l’AMF, le ministère de la Cohésion des territoires a publié un décret organisant ce transfert – décret pourtant unanimement rejeté par les représentants des élus au Conseil national d’évaluation des normes (lire Maire info du 23 novembre). Publication que David Lisnard, président de l’AMF, qualifie de « passage en force » . Alors que la loi Maptam avait précisément donné un délai de 10 ans pour ce transfert afin de préparer les choses très en amont, il y a quelque chose de surréaliste à attendre l’extrême fin de ce délai pour publier un décret qui se contente d’annoncer le transfert automatique des digues aux intercommunalités « gémapiennes »  le 29 janvier, exonérant l’État de toute obligation et ne laissant pas de place à quelque négociation que ce soit.
 En d'autres termes, les intercommunalités concernées ne sauront qu’a posteriori quels ouvrages elles se voient transférés !

Elles hériteront, en plus de toutes les charges et obligations du propriétaire qui leur seront automatiquement transférées pour les besoins de la gestion des ouvrages, des marchés publics conclus antérieurement par l’État, sans possibilité de les dénoncer. Et le transfert ne fera, indique le décret, l’objet d’une compensation financière uniquement sur les investissements et non sur les travaux d’entretien, la taxe Gemapi étant censée à elle seule couvrir les frais. Ce qui ne sera absolument pas suffisant, n’ont cessé de répéter les associations d’élus. 


« Décret de circonstance » 
Toutes ces difficultés ont amené le président de l’AMF, David Lisnard, à adresser un courrier au ministre Christophe Béchu, pour l’alerter sur la situation « anormale »  à laquelle sont confrontées les collectivités. Le maire de Cannes liste un grand nombre de points de blocage. 

Ainsi, les « missions d’appui technique »  prévues par la loi Maptam pour accompagner la prise de compétence ont été « un échec », souligne David Lisnard, puisqu’elles n’ont pas abouti à pouvoir établir un état des lieux clair et définitif du patrimoine transférable. « Une partie des digues domaniales reste à ce jour inconnue des collectivités » , notamment en Loire-Atlantique, dans les Alpes-Maritimes, en Savoie, dans l’Eure ou en Moselle. « Il serait inacceptable, affirme David Lisnard, d'opérer un transfert sans une délimitation claire des digues gérées par l'État et sans indication précise de l'état des ouvrages ». 

Le président de l’AMF rappelle également que la loi Maptam prévoyait la compensation des charges transférées. Or le montant de la compensation n’est toujours pas connu des intercommunalités. L’AMF rappelle donc non seulement « l’exigence d’une compensation » , mais souhaite la possibilité, six mois après le transfert, de pouvoir réviser celle-ci « pour l’ajuster à la réalité ».  

David Lisnard demande donc « l’organisation en urgence de réunions locales avec l’ensemble des intercommunalités concernées » , le transfert n’ayant « manifestement pas été préparé ». « L'AMF ne peut accepter que l'État se décharge de ses responsabilités sur les collectivités en imposant au dernier moment un décret de circonstance, sans plus d'anticipation » , martèle le maire de Cannes. L’association demande donc, en plus de la compensation, et vu que « la taxe Gemapi sera structurellement insuffisante et inadaptée pour répondre aux besoins d’investissement » , l’établissement de concours financiers de l’État aux intercommunalités concernées.
 
Un webinaire de l’AMF
Pour permettre aux élus d’y voir plus clair sur ce transfert imminent, l’AMF organise par ailleurs, lundi prochain (18 décembre), un webinaire intitulé Conditions du transfert de la gestion des digues domaniales, qui aura lieu de 11 h à 13 h. Ce webinaire, destiné à permettre aux élus de mieux « comprendre le cadre et les conditions de ce transfert » , permettra des échanges avec les services de l’État (Direction générale de la prévention des risques). Seront présents des experts de l’AMF, France Digues et de l’Association nationale des élus de bassins. 

L’accès à ce webinaire pour les élus est gratuit mais suppose une inscription obligatoire, via un formulaire à remplir sur internet.


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