09/07/2024
RETENUES COLLINAIRES DANS LE BRUAYSIS 7-09-2024
Trois retenues collinaires en cours de creusement dans le Bruaysis
La Communauté d’agglomération Béthune-Bruay lance trois nouveaux chantiers de lutte contre les inondations. Pas une goutte d’eau quand on sait que ces ouvrages permettront de retenir jusqu’à 236 000 m 3 et donc d’apporter plus de sérénité aux riverains.
La Communauté d’agglomération Béthune-Bruay lance trois nouveaux chantiers de lutte contre les inondations.
Le creusement de ces trois retenues collinaires, à Amettes, Caucourt et Gauchin-le-Gal, devrait durer environ cinq mois, sans gêner outre mesure le quotidien des riverains ni la circulation – sauf peut-être aux confins d’Amettes et Ferfay (prudence si vous passez par là).
Ces chantiers représentent un investissement total de 859 000 euros, pour un budget global d’investissement en faveur de la lutte contre les inondations de 12 millions d’euros cette année.
1 Entre Amettes et Ferfay
La retenue collinaire d’Amettes, d’une capacité de 6 000 m 3 en période de crue cinquantennale – une probabilité sur 50 que ça arrive au cours d’une année –, permettra de capter les eaux de ruissellement depuis Bailleul-lès-Pernes et ainsi d’abaisser le niveau de la Nave puis de la Clarence.
En conséquence, le risque existant en aval, vers Ames, Lières et Lespesses, diminuera.
Chacun, dans ce secteur, a encore en mémoire les débordements de l’hiver dernier. Le coût de cet équipement est de 298 000 euros hors taxes.
2 À Caucourt
À creuser rue du Marais, dans le Fond de Béthonsart, ce barrage d’une capacité de 11 000 m 3 a pour vocation là aussi d’écrêter les eaux de ruissellement et de maintenir à un niveau raisonnable le Caucourt puis la Brette.
Les habitants des rues du Marais et du Moulin devraient apprécier, nous affirme-t-on. Coût de l’opération : 245 000 euros.
3 À Gauchin-le-Gal
À édifier rue de Caucourt, au lieu-dit Le Paradis, cette retenue aura une capacité de 6 610 m 3 .
Son rôle sera le même que les précédentes : absorber le trop-plein d’eaux de ruissellement en provenance des champs et ainsi réguler le niveau du ruisseau de Gauchin et de la Brette
Cela aura un effet direct sur les habitations de la chaussée Brunehaut, en venant d’Houdain et de la rue de l’Aisne. L’investissement pour cet équipement est estimé à 316 000 euros.
J-M. Ochowiec ( CLP)
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CURAGE DE LA LYS
https://www.lavoixdunord.fr/1489884/article/2024-08-05/pl... Plus d’un million d’euros pour le curage des affluents de la Lys cet automne L’État a retenu au titre de travaux structurants la réalisation du curage des affluents principaux de la Lys dans l’arrondissement de Saint-Omer. C’est la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) qui la portera, a priori dès le mois de septembre. L’Oduel sera curé, comme le Bruveau ou la Liauwette. Par Anthony Berteloot Publié:5 Août 2024 Une opération de dragage en urgence a déjà été menée sur la Lys intra-muros en février et mars dernier après les crues historiques de cet hiver, permettant d’évacuer 3 000 mètres cubes de sédiments. Ce secteur n’avait pas connu de curage depuis très longtemps. Le Bruveau, un autre cours d’eau a curé. Nœud hydrauliqueCes travaux s’inscrivent dans la suite de cette opération par le dragage des affluents de la Lys : l’Oduel (dérivation de la Lys municipale), la Liauwette (affluent de l’Oduel) et le Bruveau (petit affluent de rive droite de la Liauwette qu’il rejoint au milieu des jardins ouvriers d’Aire-sur-la-Lys). L’exutoire de l’ensemble est le nœud hydraulique au niveau du grand vannage, près du port de plaisance (à la charnière entre les bassins-versants naturels de la Lys et de ses affluents d’une part et le canal à grand gabarit et la Lys canalisée d’autre part). Cette opération sera portée par la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) au titre de sa compétence gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI). Elle doit être engagée avant l’hiver 2024 pour s’assurer du bon écoulement des eaux en cas d’intempéries, risquant de provoquer de nouvelles crues. Son objectif est « de faciliter l’écoulement des eaux tout en conservant une bonne connexion avec les zones d’expansion naturelles de crue déjà opérantes ou à venir ». Il s’agit de décharger ces écoulements en ciblant les curages au droit des habitations et non sur l’intégralité du linéaire des cours d’eau. Les tronçons sont donc déterminés sur la base des zones habitées qui ont été impactées par les dernières crues. À lire aussiQuelles leçons tirer des inondations ? Le rapport qui secoue L’analyse des sédiments et l’étude de bathymétrie ont d’ores et déjà été effectuées sur les trois cours d’eau. La quantité de sédiments prélevés pourrait se monter à 7 700 mètres cubes sur près de 4 500 mètres linéaires. Les produits de dragage seront pris en charge selon les filières adéquates et préalablement identifiées par l’entreprise. Les interventions sont très techniques et elles nécessitent des moyens particuliers pour atteindre les berges et passer certains ouvrages et faciliter l’accès aux cours d’eau. À lire aussiAprès les inondations, un concours pour réfléchir à l’habitat de demain : « La nature nous y oblige » Les travaux devraient démarrer courant septembre 2024 pour une durée de deux mois environ. Ce projet d’un coût prévisionnel d’opération de 1,125 million d’euros hors taxes pour le curage (travaux et études) et pourrait bénéficier d’un financement de l’État de 900 000 euros. À lire aussiLes digues et fossés entre l’agglomération de Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys surveillés comme jamais . |
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