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07/19/2010

POLLUTION EN VUE

La sécurité du canal met-elle en danger la Lawe ?



dimanche 07.12.2008, 04:49 - La Voix du Nord 

Les Voies navigables de France ne veulent plus du rejet des eaux de la station d'épuration de Béthune dans le canal. 

| INONDATIONS |



Le refus des Voies navigables de France (VNF) d'accepter les eaux usées de Béthune dans le canal met-il en danger d'inondation les riverains de la Lawe ? Oui, redoute le SIPAL, syndicat intercommunal qui gère cette rivière. Il vient de protester auprès du préfet. 

PAR CHRISTIAN LARIVIÈRE 



betune@info-artois.fr Entre deux maux, lequel choisir ? En sortant du dernier comité syndical du Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe (SIPAL), convoqué jeudi soir à Beuvry, on imaginait le préfet confronté à ce dilemme. D'un côté, VNF lui demande d'interdire le rejet des eaux traitées par la station d'épuration de Béthune, au motif que le bief du canal Cuinchy-Fontinettes présente « une haute sensibilité hydraulique en période de hautes eaux et de crues. » De l'autre, le SIPAL soutient que l'apport de très grandes quantités d'eau dans la rivière, sans aménagement spécifiques, aggraverait de manière très importante le risque d'inondation du Bas Pays. Surtout en été, la saison des orages, quand la végétation ralentit le débit. 
Entre la mi-septembre et la mi-octobre, une enquête publique a été menée sur ce que, dans le jargon de l'assainissement, on appelle un changement d'exutoire de station d'épuration. Le SIPAL n'avait pas été consulté. « Nous l'avons appris de manière tout à fait indirecte et informelle », protestait son nouveau président Olivier Switaj (lire ci-dessous) en demandant à l'assemblée d'adopter une délibération pour faire connaître l'avis qu'on ne lui avait pas demandé. « Sans concertation ni sans études... Ce que nous désapprouvons surtout, c'est la méthode », a renchéri Éric Deleval. 
À l'unanimité, le syndicat intercommunal a émis un avis défavorable à cette enquête publique. En rappelant que « la Lawe se manifeste comme une rivière sensible et fortement sujette aux inondations, en particulier dans sa partie avale », il demande au préfet de réaliser une étude d'impact approfondie sur les conséquences, en période de crues, de l'apport de 28 000 m³ supplémentaires dans les eaux de la rivière sur l'ensemble des communes situées en aval de la station d'épuration de Béthune. Car, insiste la délibération, « si aucune mesure compensatoire n'est instaurée pour réduire le niveau d'eau, nos habitants seront mis en danger. » •

INTERCOMMUNALITE

NTERCOMMUNALITÉ |
La compétence entretien et requalification des cours d'eau du SIVOM du Béthunois est-elle en danger ? Mardi soir, l'exécutif a montré du doigt le SIPAL qui, selon lui, tarde à régler ses factures. 

Déjà sous l'ancienne mandature, certains maires qui siégeaient au SIVOM du Béthunois s'étaient élevés contre le SIPAL et son président (à l'époque Daniel Boys). Les reproches portaient alors sur l'activité réelle du Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique de la Lawe (SIPAL). Aujourd'hui, le SIVOM assure que tout le travail d'insertion réalisé depuis 1994 à travers cette compétence entretien et requalification des cours d'eau est remis en cause.

« Le SIPAL est le seul organisme financeur de cette compétence pour les années 2007 et 2008 », explique André Delory. « La facture de 2007 d'un montant de 66 774,31 E n'est toujours pas réglée et la convention d'entretien pour 2008 avec une participation du SIPAL à hauteur de 125 000 E est remise en cause », déplore le président du SIVOM. 

L'appel du 18 juin entendu 
Et d'annoncer aux élus qu'un courrier a été transmis au président du SIPAL le 18 juin afin d'obtenir un engagement financier. « À défaut, le SIVOM cessera tout entretien à compter du 1er juillet 2008 », a conclu André Delory. 

Contacté hier par nos soins, le SIPAL, qui s'est doté d'une nouvelle équipe après les élections municipales, et Philippe Scaillierez tiennent à calmer les esprits. Le premier adjoint à la ville de Labourse, représentant Olivier Switaj, le président, assure qu'il n'y a « aucun refus de payer ». « Nous demandons préalablement une clarification sur l'année 2007 », souligne Philippe Scaillierez. Les interrogations portent sur « une différence de tarification entre le SIVOM et l'Agence de l'eau ». 

Concernant la convention d'entretien de 2008, le SIPAL pourrait également demander une renégociation des tarifs. 

Enfin, Philippe Scaillierez a annoncé qu'une rencontre entre les élus du SIPAL et ceux du SIVOM est programmée aujourd'hui. •

05/23/2006

Inondation du 27/08/ 2002

La rue du bas chemin nord le 27 /08/2002. Une fois de plus la lawe non entretenue , non faucardée , déborde a LOCON  apres un violent orage sur les collines d'artois.

 

 

 

 

 

                                                                             Et ca recommence en 2005