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06/03/2025

SAGE LYS

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CONVENTION AVEC LA BELGIQUE

France et Flandre signent une convention sur les eaux, déjà opérationnelle 

Olivier Berger
Gestion des crues. Quinze ans après le début de la négociation   et quatre après l’entrée en service d’un dispositif de pompage  des eaux des crues, la convention transfrontalière a été signée, hier,  à la préfecture du Nord à Lille. 
Visiblement, la coopération transfrontalière coule moins de source que l’eau des canaux transfrontaliers. Après quinze ans de négociations, la France et la Flandre ont signé, hier, à la préfecture de Lille, la convention Mageteaux de gestion de l’écoulement des eaux du canal Dunkerque-Furnes-Nieuport et des wateringues des Moëres lors des crues. Alors que le dispositif était déjà opérationnel en 2021 et s’est révélé efficace lors de la crise de l’hiver 2023-2024 !
L’équipement additionnel, une station de pompage (2,5 m³/s) sur le Speievaart côté belge, une vanne aux 4 Écluses à Dunkerque et un système numérique de gestion coordonnée, est le fruit d’un financement transfrontalier européen (Interreg, 1 million d’euros sur un budget total de plus de 2 millions). L’institution intercommunale des wateringues, présidée par le maire de Gravelines et signataire de la convention, Bertrand Ringot, ne peut que s’en féliciter.
L’UE, une assurance-vie contre les crues
« L’Europe est notre assurance-vie face au changement climatique », en a conclu, avant de se rendre à Dunkerque, Jean-Noël Barrot, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, attentif à la résilience des villes et territoires littoraux face au recul des traits de côte.
Il a concédé volontiers que « la coopération peut parfois être dure, exigeante, longue, mais elle produit des effets puissants ». D’ailleurs, on attend toujours la création d’une commission mixte de coopération transfrontalière et le projet de champ éolien off-shore au large du Dunkerquois, le long de la frontière, demeure un sujet de discorde avec nos voisins ostendais, flamands et belges.
Le ministre-président de la région flamande, Matthias Diependaele, a pu, en français s’il vous plaît, se réjouir d’avoir « franchi une étape dans la longue histoire de gestion des eaux qui lie la France et la Flandre ».
La première convention sur les eaux du polder du vaste delta de l’Aa date de 1890.

01/20/2025

EXPANSION DE CRUES A GONNEHEM

Bientôt une nouvelle zone d’expansion de crues 

 
Gonnehem Pour lutter contre les inondations, la commune a aménagé une zone d’expansion de crues (ZEC) il y a dix ans. Une seconde ZEC est prévue pour l’automne 2025. Avant la validation par le préfet, les habitants sont invités à donner leur avis dans le cadre d’une enquête publique.  
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À Gonnehem, c’est bien simple, il y a quelques années encore, dès qu’il pleuvait trop fort, « c’était nous qui avions la télé », sourit le maire Bernard Delelis. Les inondations ont longtemps été indissociables du village où il a grandi : les habitants étaient rodés, ils sortaient les barques, « on allait chercher les écoliers en tracteurs… » Du télégénique ! Rien qu’entre 1988 et 2016, Gonnehem a été six fois reconnu en état de catastrophe naturelle pour inondations ou coulées de boues. La chance, si l’on peut dire, c’est que, plus que des maisons comme ce fut le cas il y a encore un an à Saint-Venant, ce sont des routes et des champs qui étaient impactés.
Les télés ont fini par se désintéresser de Gonnehem : les travaux menés ces dernières années, et ceux à venir, contribuent à la maîtrise des eaux du bassin-versant de la Clarence. Des digues ont été rehaussées et il y a dix ans, une première zone d’expansion de crues (ZEC), celle du secteur réputé inondable des Bonniers, a été aménagée sur un terrain privé – un plan d’eau permanent d’environ 1 500 m3 relié au courant de l’Abbaye et une capacité de retenue de 12 000 m3 d’eau.
Une enquête publique lancée
La première ZEC a résolu une grande partie du problème, la future ZEC, dont l’emplacement n’a pas été choisi au hasard, « fera baisser le niveau du courant de Bellerive » et évitera les remontées jusqu’à Oblinghem. C’est la CABBALR qui est aux manettes pour des travaux qui entrent dans le cadre du plan de lutte contre les inondations baptisé PAPI3. On parle ici d’une possibilité de stockage de 28 700 m³ (7200 dans un périmètre délimité par des merlons et le reste en amont sur des espaces inondés par la remontée des lignes d’eau). « On crée un merlon de 0.80 m de haut. » Le terrain choisi était une zone humide, il le restera.
L’enquête publique qui débute ce lundi 6 janvier va permettre au public de donner son avis ou d’exprimer ses réticences sur trois points : l’autorisation environnementale, la déclaration d’intérêt général et la concordance avec le plan local d’urbanisme. Si à son terme, le préfet rend un avis favorable, les travaux débuteront en septembre 2025. Ils coûteront 191 420 €. Pour le maire, « c’est le petit plus pour améliorer une situation déjà bien améliorée ».
Permanences du commissaire enquêteur en mairie de Gonnehem : lundi 6 janvier, vendredi 17 janvier, jeudis 23 et 30 janvier, vendredi 7 février de 9 heures à 12 heures. Registre dématérialisé sur www.pas-de-calais.gouv.fr