12/10/2008
Lettre de protestation
ASSOCIATION loi 1901 Locon le 8 Décembre 2008
« ESPACES LAWE »
62400 LOCON
Monsieur le Préfet du Pas de Calais
Rue Ferdinand BUISSON
62020 ARRAS CEDEX
Objet : Inondations de la LAWE
Monsieur le Préfet,
J ‘ai appris par la presse que les Voies Navigables de France refusaient que les eaux usées de la station d’ épuration de la ville de Béthune se jettent dans le canal d ‘ Aire. Ils veulent que ces eaux se jettent dans la LAWE … soit 28 .000 m .3 de plus en période de pluie ! ( voir article de presse ci joint )
Je me permets de vous signaler qu ‘en été, à chaque orage, cette rivière sort de son lit .
Ce fut le cas trois fois en 2007 entre mai et septembre . ( voir photos ci jointes ) .
Si les Voies Navigables persistent dans leur idée il faudra s ‘attendre à plus d ‘ inondations et de dégâts dans toutes les communes de la partie aval de cette rivière , entre Béthune et La Gorgue .
Avec cet apport d ‘eau supplémentaire il y aura davantage de routes et de maisons inondées , les fosses septiques déborderont et pollueront plus , et un plus grand nombre d ‘ hectares de cultures seront détruits dans les zones les plus sensibles .
Nous ne pouvons accepter cela car il y a danger pour les populations et pour les biens.
Notre association : « ESPACES LAWE » proteste donc avec force contre ce projet des Voies Navigables de France . Projet que nous combattrons jusqu ‘au bout .
Nous nous associons et soutenons entièrement le SIPAL qui à une vision réaliste du problème et qui défend nos intérêts.
Sachant que vous ne resterez pas insensible à ce problème , je vous prie de croire , Monsieur le Préfet, en ma considération distinguée .
Le président de l ‘association : Pierre ACARIE
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12/08/2008
LA LAWE EN DANGER !
La sécurité du canal met-elle en danger la Lawe ?
dimanche 07.12.2008, 04:49 - La Voix du Nord
Les Voies navigables de France ne veulent plus du rejet des eaux de la station d'épuration de Béthune dans le canal.
| INONDATIONS |
Le refus des Voies navigables de France (VNF) d'accepter les eaux usées de Béthune dans le canal met-il en danger d'inondation les riverains de la Lawe ? Oui, redoute le SIPAL, syndicat intercommunal qui gère cette rivière. Il vient de protester auprès du préfet.
PAR CHRISTIAN LARIVIÈRE
betune@info-artois.fr Entre deux maux, lequel choisir ? En sortant du dernier comité syndical du Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe (SIPAL), convoqué jeudi soir à Beuvry, on imaginait le préfet confronté à ce dilemme. D'un côté, VNF lui demande d'interdire le rejet des eaux traitées par la station d'épuration de Béthune, au motif que le bief du canal Cuinchy-Fontinettes présente « une haute sensibilité hydraulique en période de hautes eaux et de crues. » De l'autre, le SIPAL soutient que l'apport de très grandes quantités d'eau dans la rivière, sans aménagement spécifiques, aggraverait de manière très importante le risque d'inondation du Bas Pays. Surtout en été, la saison des orages, quand la végétation ralentit le débit.
Entre la mi-septembre et la mi-octobre, une enquête publique a été menée sur ce que, dans le jargon de l'assainissement, on appelle un changement d'exutoire de station d'épuration. Le SIPAL n'avait pas été consulté. « Nous l'avons appris de manière tout à fait indirecte et informelle », protestait son nouveau président Olivier Switaj (lire ci-dessous) en demandant à l'assemblée d'adopter une délibération pour faire connaître l'avis qu'on ne lui avait pas demandé. « Sans concertation ni sans études... Ce que nous désapprouvons surtout, c'est la méthode », a renchéri Éric Deleval.
À l'unanimité, le syndicat intercommunal a émis un avis défavorable à cette enquête publique. En rappelant que « la Lawe se manifeste comme une rivière sensible et fortement sujette aux inondations, en particulier dans sa partie avale », il demande au préfet de réaliser une étude d'impact approfondie sur les conséquences, en période de crues, de l'apport de 28 000 m³ supplémentaires dans les eaux de la rivière sur l'ensemble des communes situées en aval de la station d'épuration de Béthune. Car, insiste la délibération, « si aucune mesure compensatoire n'est instaurée pour réduire le niveau d'eau, nos habitants seront mis en danger. » •
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