01/25/2009
PETITION contre LE PROJET DE V.N.F.
A LOCON LES RIVERAINS DE LA LAWE SONT MECONTENTS
Le mardi 20 janvier une délégation de l 'association " ESPACES LAWE" a déposé, après plusieurs courriers, une pétition en sous préfecture . Motif : les habitants de Locon, riverains de la rivière la Lawe protestent contre le projet des Voies Navigables de France d ' interdire le rejet des eaux de la station d 'épuration de la ville de Bethune dans le canal d 'Aire pour les déverser dans la Lawe, petite rivière qui traverse LOCON .
En période sêche le débit serait augmenté de presque 30 % , passant de 450 l/s a 570 l/s .
Le probléme est que cet apport supplémentaire venant de la station ne sera pas de l ' eau particulièrement "pure" et que lors de pluies orageuse la station d ' épuration , engorgée est incapable de traiter toutes les eaux.
La LAWE, petite rivière bucolique de 5 metres de large n 'a pas vocation à devenir l' égout à ciel ouvert du Béthunois .
Les Loconois sont furieux et ils ne laisseront pas détériorer leur environnement .
De plus en été le niveau de cette rivière, non faucardée a temps, monte considérablement et tout nouvel apport d ' eau ne fera qu ' aggraver les inondations qui reviennent chaque orage.
Comment faire admettre aux populations qu ' il faut faire des PPRI ( plans de préventions des risques d 'inondations ) si les administrations ne respectent pas les mesures de bon sens et ne font pas les bons choix ?
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Aménagement de la Lawe : le SIPAL veut changer le cours des choses
vendredi 05.09.2008, 04:50 - La Voix du Nord
Le SIPAL entretenait la Lawe. Le nouveau SIPAL compte aller plus loin dans l'aménagement. | RIVIÈRE |
Le syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe (SIPAL) a été créé en 1972 par Marcel Wacheux pour entretenir la Lawe en mutualisant les moyens. Depuis quelques mois, Olivier Switaj a repris la présidence et par la même occasion le taureau par les cornes pour redonner un coup de fouet à ce syndicat mixte qui vivotait.
PAR MATTHIEU BOTTE
bruay@info-artois.fr L'objectif premier de ce syndicat est d'entretenir le cours d'eau et ses affluents pour éviter ou du moins réduire les risques d'inondation. « Nous ne travaillons pas que sur la Lawe, explique le nouveau président. Mais aussi sur la Loisne, la Biette, la Brette... Nous nous cantonnons aux travaux d'entretien pour le moment pour assurer le bon écoulement de l'eau. Et d'ici un à deux ans, nous passerons concrètement aux travaux d'aménagement. Avec des refascinages de berges par exemple. D'ici là, on doit remettre en place un cahier des charges. » Le syndicat se donne cette fois les moyens d'agir en recrutant deux personnes, une secrétaire et un technicien. La première est déjà en poste, le second le sera bientôt. « Il fallait doter le SIPAL d'un minimum de personnel et s'entourer d'un collaborateur technique. » Les travaux, eux, sont assurés par deux associations en contrat pluriannuel.
Le SIPAL se donne ainsi les moyens de réaliser ce pour quoi il a été créé en 1972. Ce syndicat a un avantage indéniable, il devrait normalement gérer le cours d'eau sur toute sa longueur. De la source, à Magnicourt-en-Comté, jusqu'au confluent à La Gorgue où il se jette dans la Lys. « Mais à partir de Béthune, la Lawe est domaniale, donc appartient à l'État. Nous négocions actuellement avec les Voies navigables de France pour gérer cette Lawe domaniale. Si bien qu'on devrait probablement être le seul syndicat en France à intervenir sur la totalité du cours d'eau. » À Bruay, où la Lawe passe à 6 mètres au-dessus du vieux Bruay, se pose le problème des berges et du pompage. Le SIPAL veut certes avoir un oeil sur tout mais n'a pas compétence en la matière : « Là, c'est l'État qui est propriétaire. Le vannage, le drainage ou le pompage, on ne sait pas faire. » En revanche, le syndicat a un rôle consultatif dans l'élaboration des divers plans d'urbanisme ou de prévention des risques d'inondation.
Choses qu'elle ne faisait pas : « Nous devions être associés à la réflexion mais il n'y avait personne. Maintenant, il va y avoir un techni cien. On va avoir notre mot à dire. » Le message est clair, Olivier Switaj souhaite que le SIPAL matérialise sur le terrain les objectifs couchés sur le papier depuis 1972. Passer ainsi de l'entretien régulier à l'aménagement hydraulique (fascinages, zones d'expansion...), avec toute la lourdeur administrative qui en découle. •
Écrit par : Jean Marc | 02/20/2009
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