http://www.google.com/analytics/ https://www.google.com/analytics/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/04/2009

SIPAL à ESSARS

Le conseil municipal décide de claquer la porte du SIPAL



samedi 04.04.2009, 04:49 - La Voix du Nord




Rue Sèche, une délégation d'élus constate l'érosion des berges. À certains endroits, la route se fissure.

| ESSARS |



Les élus du conseil municipal ont décidé de quitter le SIPAL. Il reproche au Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe de ne pas rendre le service que la commune paie. En cause, les berges de cette rivière qui ne cessent de s'effriter.

Après le coup de sang des élus de Verquin, la colère de ceux d'Annequin, le SIPAL doit faire face à une nouvelle tension. Le conseil municipal d'Essars a tout bonnement décidé de quitter le SIPAL. La fronde viendrait notamment, mais pas uniquement, de nouveaux conseillers municipaux qui s'étonnent du versement de la participation au syndicat sans avoir un retour.

Pour l'année 2009, la commune a donné au SIPAL la somme de 6 214 E. « Une belle somme », selon les élus qui se présentent comme « les garants de la bonne gestion communale ». « Cette décision de se retirer ne fait pas suite à un problème de personne ni de politique », tient à préciser Gérard Malbranque, maire. Le nouveau président du syndicat, Olivier Switaj, n'est donc pas concerné. C'est davantage une question de service non rendu. « La commune adhère au SIPAL depuis 42 ans. Depuis cette date, on joue la carte de la solidarité intercommunale, mais nous n'avons pratiquement rien eu. Essars n'est pas une vache à lait », déclarait Dominique Mesurole, premier adjoint.
Les raisons de la colère sont les berges de la Lawe qui longent la rue Sèche. Minées par les rats musqués et rongées par le niveau du cours d'eau, elles s'effondrent totalement à certains endroits. Parfois, il ne reste qu'une dizaine de centimètres avec la chaussée qui se fissure également. « Nous avons promis aux riverains que la route serait refaite dès que les berges seront stabilisées. Les riverains ont assez attendu », assure la délégation d'élus.
Artois Comm. en relais ?


Dans ce dossier, l'intervention du SIPAL demeure compliquée puisque la Lawe est domaniale. « Nous avons envoyé plusieurs courriers aux Voies navigables de France, sans aucune réponse. On est excédé par cette administration qui ne prend même pas la peine de répondre à des élus », s'élevait Dominique Mesurole. Ce geste de claquer la porte du SIPAL est aussi un message envoyé aux VNF et représentants de l'État. « Nous nous sommes tournés vers la DIREN sans succès », enchaîne Gérard Malbranque. Et l'annonce, non encore officielle, d'une possible enveloppe (de 600 000 E) versée par VNF au SIPAL ne rassure pas les élus. « Cela fait des années qu'on entend que la partie domaniale de la Lawe sera rétrocédée et on ne voit rien », poursuit Jean-Baptiste Coquelle, délégué suppléant au SIPAL pour la commune. « La solidarité doit s'appliquer des deux côtés », rebondissait Virginie Meurin, déléguée titulaire au SIPAL.
« Aujourd'hui, on se pose la question de l'utilité du SIPAL pour Essars », assure Dominique Mesurole. « Pourquoi Artois Comm. ne pourrait-elle pas prendre le relais du SIPAL ? », pose la question Gérard Malbranque. Une pierre est lancée. •
DAVID CIERNIAK

SIPAL A BEUVRY

Majorité et SIPAL réagissent aux déclarations de l'opposition

vendredi 03.04.2009, 04:48 - La Voix du Nord

 E. Leveugle, adjointe et vice-présidente du SIPAL, O. Switaj, président du SIPAL et N. Lefebvre, maire, lors de la conférence. E. Leveugle, adjointe et vice-présidente du SIPAL, O. Switaj, président du SIPAL et N. Lefebvre, maire, lors de la conférence.

| BEUVRY |

Élus municipaux et du SIPAL n'ont guère apprécié les mises en cause de l'opposition beuvrygeoise. Ils ont tenu à le dire et à présenter leurs arguments lors d'une conférence de presse, hier matin.

 

« Ils découvrent brusquement les problèmes de pollution alors qu'ils étaient élus, dont deux d'entre eux étaient adjoints aux travaux et à l'urbanisme », a déclaré Nadine Lefebvre. Dans la ligne de mire du maire Philippe Saffer et Stanislas Cuber. « Nous sommes choqués  », enchaînent Olivier Switaj, président du Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe (SIPAL), et Emmanuelle Leveugle, également adjointe à la ville de Beuvry. « Philippe Saffer n'a-t-il pas siégé au SIPAL durant 7 ans ? », se demandent-ils.

« Si j'avais mauvais esprit, je conclurais en disant que leurs démarches qui arrivent bien à retardement relèvent plus du désir de se faire mousser en évoquant des problèmes dont ils ne connaissent ni les tenants ni les aboutissants actuels qu'à un réel désir d'agir pour leur ville », déclare Nadine Lefebvre.

Passées les mises au point, les trois élus présentent les projets du SIPAL. « Nous avons lancé une grande étude globale qui nous permettra de prévoir les travaux pour les 10 ans à venir », précise Olivier Switaj. Celle-ci devrait être rendue dans les prochains mois. et concernerait la gestion du cours d'eau, son lit, ses berges... Pour autant des actions vont être menées bien avant les conclusions. « Le SIPAL a budgétisé 289 000 E de travaux à Beuvry », précisait Emmanuelle Leveugle.

Sécuriser les vis d'Archimède

« Nous allons sécuriser le site par la pose de grillage et refaire la plateforme », expliquait Olivier Switaj. Un travail sur les boues est aussi programmé. « La puissance des vis d'Archimède, ou des vis sans fin si vous préférez, n'est pas adaptée », précisait-il. « Elles font comme un effet ventouse et aspirent les berges de la Loisne qui sont ensuite stagnées dans le bac de décantation et forment les boues », expiquait Emmanuelle Leveugle. Objectifs : réussir à varier la vitesse des vis « pour une gestion plus douce » et trouver une solution pour piéger les boues.

Sur la question de la rigole de desséchement - « avant c'était un égout à ciel ouvert », selon Emmanuelle Leveugle -, Nadine Lefebvre tient à rappeler que le syndicat intercommunal d'assainissement agricole et d'aménagement hydraulique du Bas-Pays (SIAAAH) est intervenu en octobre pour « améliorer l'écoulement, et des palplanches et des cailloux ont été installés pour reconstituer les berge

Envoyer à un ami