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05/23/2011

SYMSAGEL ET CLE

LILLERS ET ARTOIS-LYS

Débat d'orientation budgétaire du Symsagel

Le Symsagel perd-il sa CLE ?

jeudi 12.05.2011, 14:00

Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, il n'y a pas eu de grosse foire d'empoigne jeudi soir lors de la réunion du comité syndical du Symsagel...Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, il n'y a pas eu de grosse foire d'empoigne jeudi soir lors de la réunion du comité syndical du Symsagel...

 

C'est l'une des discussions les plus importantes amenée par le vice-président de la commission locale de l'eau (CLE) : désormais, cette dernière dépendra du Département et non plus du Symsagel. Le début de la fin ?

On s'attendait à une foire d'empoigne entre les membres du comité syndical du Symsagel et leur bureau directeur, jeudi soir à Saint-Venant.

Ce ne fut pas le cas. L'ensemble de la réunion pour le vote du débat d'orientation budgétaire s'est déroulé cordialement.
Daniel Marquant, adjoint au maire (proche du P.S.) d'Aire-sur-la-Lys et délégués du comité syndical du Symsagel, a demandé que tous les points ayant une conséquence financière soient reportés à la semaine prochaine, quand on votera le budget primitif, voire à plus tard, quand on examinera la décision contestée du changement de statut du Symsagel, dont la transformation en « établissement public territorial de bassin » est suspendue à une décision du tribunal administratif.
Autre demande : des changements dans l'ordre du jour ont été réclamés et satisfaits, presque à contre-coeur, par le président U.M.P. du Symsagel, André Flajolet. « Ne commencez pas à détricoter l'ordre du jour ! » s'exclamait-il. « Je n'ai rien tricoté pour ma part », répondait Daniel Marquant.
De leurs côtés, le socialiste Jacques Napieraj et Marcel Coffre (vice-président de la Commission locale de l'eau - CLE - du Sage de la Lys) ont pris régulièrement la parole, contestant la plupart du temps des mots employés et inscrits dans les statuts du Symsagel à voter jeudi soir. « M. le président, je ne suis pas d'accord avec le terme "questions diverses" car à mon avis on peut discuter de questions importantes alors qu'elles n'étaient pas à l'ordre du jour. Or le mot "diverses" pourrait suggérer qu'il s'agisse de questions anodines », argumentait par exemple Jacques Napieraj. André Flajolet accède à sa proposition et modifie les termes.

Qui remplacera Marc Cornil ?

Autre point de litige : le tableau des effectifs qui se modifie en raison du départ à la retraite du directeur général du Symsagel, Marc Cornil. « Je n'ai rien contre M. Cornil, mais j'avoue n'avoir jamais été en très bon terme avec les administrateurs. Je ne pense pas qu'il ait été judicieux de se passer d'un ingénieur pour notre structure. Qui soit disant en passant aurait dû être signalé au président de la CLE du Sage de la Lys... De même, que je ne comprends pas pourquoi il nous faut embaucher plus d'administrateurs qu'actuellement. » Ce à quoi André Flajolet a répondu : « Le poste de directeur général du Symsagel demande des compétences relationnelles qu'un administrateur tel que M. Cornil possède. » L'augmentation du personnel a été expliquée par Marc Cornil : « Les quatre agents et demi (le cinquième étant à temps partiel, ndlr) pour une structure comme la nôtre sont largement insuffisants pour remplir les missions, d'autant qu'en août il nous faudra mettre en oeuvre ce document... Si je vous demande deux adjoints administratifs, c'est parce que la marche de cette administration nécessite ces recrutements. » 
La CLE 
et le Symsagel 
se séparent 

Cette question, longuement débattue jeudi soir, a soulevé un problème évoqué par le président du Symsagel, et par le vice-président de la CLE du Sage de la Lys, membre du comité syndical du Symsagel : les relations entre le président du Symsagel et de la CLE. Le premier exprimant la volonté d'une « coordination entre les présidents de la CLE et l'EPTB ». Le second en accusant André Flajolet d'avoir « bloqué le fonctionnement de la CLE  » par une communication absente. Ce à quoi André Flajolet riposte : « Je ne peux pas vous laisser dire ça. En ce qui concerne le prédécesseur (agent de liaison entre les deux structures, ndlr), aucune demande n'a été faite pour savoir qu'est-ce qu'on allait faire. Je prends seulement 50 % de cette responsabilité. » Marcel Coffre saute sur l'occasion : « J'en profite pour vous signaler que la Commission de l'eau dépendra désormais, non plus du Symsagel, mais du Département. Nous venons de recevoir la lettre de confirmation du conseil général » Annonce qu'André Flajolet n'a pas voulu commenter durant la réunion de jeudi, préférant poursuivre l'ordre du jour.
Ce n'est qu'à la fin que les tensions sont à nouveau revenues, quand le président du Symsagel a rappelé que le comité syndical se réunira le 17 mai pour le vote du budget primitif. « Fera-t-on comme le Barça et le Réal ? Je voudrais savoir quelles sont nos perspectives, comment vous voulez bâtir l'EPTB  ! » demandait André Flajolet, qui a reçu de Jacques Napieraj une réponse : « Vous connaissez notre opposition à la redevance. » « Donc vous ne voulez pas de redevance », concluait le président du Symsagel mettant un point final aux discussions.

Virginie COURTEAUX
Malgré nos multiples appels, Jean-Claude Dissaux, président (proche du P.S.) de la Commission locale de l'eau du Sage de la Lys, n'a pas été joignable.

 

 

 

L'Echo de la Lys

05/21/2011

DIVERGENCES

La population divionnaise sauvera-t-elle le soldat « communauté du Bruaysis ? »

jeudi 24.03.2011, 05:05- La Voix du Nord

| DIVION |

Lorsque l'avis de Danièle Seux, maire communiste de Divion, et celui de son bras droit, Thomas Boulard, ne convergent pas, ...

 

au conseil municipal, les regards se tournent vers le socialiste Bernard Ulatowski.

Voilà en résumé le spectacle auquel il nous a été donné d'assister mardi soir. Le chef de file socialiste a émis l'idée de s'en remettre aux Divionnais, par le biais d'un referendum ou d'une consultation. La proposition a fait son petit bonhomme de chemin. Finalement, elle a été adoptée à l'unanimité.

La question qui pose problème au tandem Seux - Boulard porte bien sur le SIVOM de la communauté du Bruaysis. Le préfet du Pas-de-Calais menace de le dissoudre au titre de la réforme des collectivités. Lui veut simplifier le millefeuille administratif.

En réaction, Pierre Moreau, président du SIVOM, a demandé aux 28 communes qui adhèrent au syndicat de voter une motion de soutien. Lui estime que la Communauté du Bruaysis représente « la bonne échelle pour l'organisation de services de proximité indispensables au bon fonctionnement des services communaux et à leur équilibre financier. » Thomas Boulard n'en est visiblement pas convaincu puisqu'il a déclaré haut et fort qu'il ne voterait pas cette motion, au risque de déplaire au Parti communiste. Plusieurs raisons à cela. « Une simplification s'impose. L'organisation administrative des territoires est une nébuleuse. Les citoyens ne s'y retrouvent pas car les compétences sont diluées. » Lui estime que les territoires doivent s'organiser autour de la région, d'une communauté d'agglomération et des communes.

Attaque frontale

Attaque plus directe envers le SIVOM du Bruaysis, Thomas Boulard estime que la mutualisation mise en place « n'a pas eu d'effets probants pour la commune de Divion. » Et s'il se déclare satisfait de certaines prestations, d'autres ne le contentent pas complètement, notamment en matière d'insertion professionnelle ou de la petite enfance. « Il faut défendre une vision et pas l'existant. La méthode n'est pas bonne. » Et tant qu'à jeter un pavé dans la mare, Thomas Boulard n'a pas eu de mots plus tendres pour le SABALFA ou le SIPAL. Précisant tout de même que la réforme promise par le gouvernement n'était pas celle à laquelle il aspirait.

Danièle Seux partage l'analyse de Thomas Boulard « en grande majorité » mais reconnaît les succès de la communauté du Bruaysis pour ce qui relève des services à la personne. « Pour cette raison particulière, je m'abstiendrai. » Bernard Ulatowski estime lui aussi que la réforme des collectivités est une question pertinente. Il s'interroge par exemple sur la logique de confier le transport à la région, les routes au conseil général et le tramway à la communauté d'agglomération.

La démocratie participative étant la marotte de Danièle Seux, il lui a suggéré d'organiser un referendum à l'échelle de la commune. Pour éviter un recours au tribunal administratif, la décision a été prise de surseoir à cette délibération et d'organiser une consultation des Divionnais. Les modalités de cette consultation seront précisées en temps utile. •

R. C.

LES RATS

Le rat musqué, bête noire des agriculteurs et des chasseurs qui peinent à s'en débarrasser

lundi 16.05.2011, 05:05- La Voix du Nord

 Jean-Jacques Verstraeten, président du GDON.Jean-Jacques Verstraeten, président du GDON.

|  PAYS DE LA LYS ROMANE |

Nombreux étaient les agriculteurs, chasseurs et élus à avoir répondu présent, jeudi soir, à la Communauté Artois-Lys (CAL), à l'invitation du Groupement de défense contre les organismes nuisibles

 

de l'arrondissement de Béthune (GDON) présidé par Jean-Jacques Verstræten. Une réunion qui portait sur la lutte contre le rat musqué.

« Le rat musqué est porteur de maladie », a insisté d'emblée Stéphane Verdin, chargé de l'aménagement et de l'entretien de l'espace rural à la CAL. Il y a un mois, dans la région lilloise, la chute d'une personne âgée dans un fossé a entraîné sa mort suite à la contraction par celle-ci de la leptospirose, une maladie infectieuse d'origine bactérienne véhiculée par l'animal. Jean-Jacques Verstræten, agriculteur à Allouagne et président du GDON, a dès lors conseillé aux piégeurs de bien se protéger avec des gants. Selon lui, « la vaccination n'amène à rien ».

« Une catastrophe » au niveau agricole

Comment faire pour débusquer le rat musqué ? Jean-Jacques Verstræten sollicite, dans son combat, l'aide des élus. « En plus du danger qu'il peut représenter pour l'homme, le rat musqué cause de gros dégâts sur les berges des cours d'eau. C'est aussi un herbivore qui mange le blé, les betteraves. C'est une catastrophe au niveau agricole. » Depuis trois ans, la lutte à l'aide de poisons chimiques est interdite. « C'est un handicap ». Il reste le piège mécanique (piège en X, nasse) tandis que le tir au fusil nécessite un permis de chasse et une autorisation municipale. « Nous avons heureusement un soutien de la part de syndicats qui gèrent l'aménagement des cours d'eau comme le SIPAL et le SYMSAGEL, poursuit l'intéressé. J'essaie de coordonner l'action du groupement tant bien que mal. Je ne suis pas mécontent mais je ne suis pas satisfait non plus. Nous ne parvenons pas réellement à régler le problème du rat musqué. Le bilan est mitigé ». •

Contact GDON : Jean-Jacques Verstræten au Tél : 03 21 57 33 31.

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