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02/25/2021

CABBALR

LES CHIFFRES CLÉS 
 
440 : en kilomètres, le linéaire des cours d’eau (à majorité non domaniaux), entretenus par la CABBALR. Ces 440 km comportent environ 40 km de digues à gérer.
21 : dans le cadre du PAPI de la Lys, approuvé en 2017 pour 6 ans,
la Communauté d’agglomération doit réaliser 18 ouvrages comprenant :
zones d’expansion de crues ou bassins de rétention. Le volume total de
stockage d’eau ainsi dégagé sera de 750 000 m 3 . Autre type d’intervention dans ce cadre : la requalification de cours d’eau. Enfin, 3 confortements de digues sont programmés.
12 650 000 : en euros, le montant du PAPI, financé à hauteur de
4,8 millions par l’État et 3,75 millions par l’Agence de l’Eau Artois Picardie.
19 : nombre d’ouvrages existants à gérer, entre zones d’expansion de crues et bassins de rétention d’eau. Mais aussi : 7 grilles de siphons ; 3 systèmes de pompages et 1 système de vis sans fin ; 2 systèmes de vannages automatisés, ainsi que des petites vannes manuelles.
25 : nombre d’agents de la CABBALR travaillant sur la compétence GEMAPI. Ils sont répartis sur deux sites, entre un service opérationnel et un service études.

CABBALR

« Je prépare un état des lieux » 

 
gérard ogiez
Délégué à
l’ Aménagement
et à l’ entretien
des cours d’eau
« JE PRÉPARE UN ÉTAT DES LIEUX »
« Au titre de ma délégation au sein de l’Agglo, je mène un état des lieux sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur l’entretien et l’aménagement de nos 440 km de cours d’eau. J’ai déjà vu une trentaine de communes. Par exemple Labeuvrière, Fouquières, Ligny-lès-Aire, Saint-Venant… On m’alerte sur des problèmes, j’informe sur ce qui a été fait, sur ce qui est ou non du ressort de l’Agglo. Cet état des lieux va déboucher sur un rapport destiné au bureau exécutif de l’Agglo. Il servira pour les prochaines orientations. Sur le terrain, nous poursuivons les actions d’entretien. Soit avec notre équipe en régie, soit avec des organismes d’insertion. Entretenir un cours d’eau passe par le maintien en état des berges, le retrait des arbres, branchages qui ralentissent l’eau. C’est aussi le fauchage, le nettoyage du lit de la rivière… Nous intervenons également sur les situations d’urgence. Tout cela est très concret. Récemment nous sommes intervenus à Isbergues, Annequin, Cambrin… En 2020, nous avons consacré 3 millions d’euros à l’aménagement et l’entretien des berges et cours d’eau. »

CABBALR

« Nous mettre au sec, préserver l’eau et préparer demain »  

 
La CABBALR a la compétence de la Gestion des milieux aquatiques (GEMAPI) et de la prévention depuis 2018. Pourquoi accélérer la cadence des chantiers aujourd’hui ?
Avec l’installation de la nouvelle équipe en 2020, la lutte contre les inondations s’est imposée comme un axe fort. Ce dossier n’était pas suffisamment porté. Or, les événements de 2016 restent un traumatisme. Nous devons mettre les habitants de nos communes à l’abri.
Mais pourquoi programmer
vingt-et-un chantiers en deux ans ?
L’enjeu est d’être au rendez-vous pour les habitants en cas de nouvelles crues, et nous venons d’en vivre. Ce qui signifie que nous devons rapidement lancer les ouvrages de zones d’expansion de crues. Mais aussi nous attaquer à un programme régulier d’entretien des cours d’eau et des fossés. Deuxième point : nous avons un délai, qui est octobre 2023. Si on n’y est pas, nous perdons les subventions.
Pourra-t-on lutter totalement contre les phénomènes de crues et d’inondations uniquement avec ce dispositif ?
Pas complètement. En 2017, l’Agglomération n’a pas pris toute la compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). Pour l’instant, nous n’intervenons pas sur l’érosion des sols et les ruissellements. Il faudrait aller jusqu’au bout. Et associer plus le monde agricole.
C’est-à-dire ?
Quand vous transformez des pâtures en cultures et qu’en plus vous êtes en côte, il se passe la chose suivante : l’eau n’est plus retenue. Donc elle ne pénètre plus dans les sols. Tout ruisselle vers le fond d’une vallée. En cas de fortes précipitations et de crues, vous accélérez le phénomène d’érosion des terres. Il y a donc un vrai enjeu à pousser la réflexion sur le type de cultures, en fonction des terrains. Ce qui signifie qu’il nous faut aussi penser à modifier nos modes de production et de consommation.
N’est-ce pas un peu éloigné de
la lutte contre les inondations ?
Nous ne sommes pas juste en train de nous demander comment nous mettre les pieds au sec. Au-delà de la lutte contre les inondations, il y a la question de la préservation de l’eau potable. N’oublions pas que retenir l’eau, c’est permettre son infiltration dans nos sols pour remplir les nappes phréatiques. Tout ceci touche au monde agricole, au circuit alimentaire. Voilà pourquoi nous devrons avoir un débat politique et sociétal au sein de l’intercommunalité, afin de savoir si nous prolongeons la compétence au regard des enjeux.
Les cent communes de l’Agglo
se sentiront-elles concernées ?
Ceux qui ne sont pas concernés par les inondations le sont par la question de l’eau potable. Tout est lié. Le rapport que Gérard Ogiez prépare va nous amener un élément du débat. Tout repose sur notre capacité à faire de la coopération intercommunale. Notre Agglo a signé un Plan climat air énergie territorial. On vient de signer un contrat d’objectif sur la troisième Révolution industrielle, ainsi qu’un Contrat de transition énergétique. Nous avons la conviction que la réussite du territoire passera par des transitions qu’il faut accélérer. Nous devons réfléchir à un autre mode de vie. Car nous préparons le monde de demain pour nos enfants.