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07/22/2022

lys.inondation@gmail.com

 

À la recherche de photos d’inondations 

La mémoire du risque d’inondation sur notre territoire est essentielle pour prévenir l’avenir. Le Symsagel lance un appel pour collecter des photos, articles de presse et témoignages. 
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La mémoire du risque. Une grande collecte est organisée par le Symsagel. Cette recherche concerne d’anciens épisodes d’inondations : décembre 1993, décembre 1999, juillet 2005, mai 2016, fin janvier 2021 et fin novembre 2021. Six événements majeurs qui vous ont peut-être touché et dont vous gardez peut-être des photos. C’est le moment d’en envoyer une copie !
Infolys.fr est un dispositif de sensibilisation à la gestion de la ressource en eau et au risque d’inondation développé par le Symsagel. Depuis janvier 2020, y sont régulièrement proposés des contenus informatifs, pédagogiques et des outils pour échanger avec des spécialistes. Son déploiement sur internet et les réseaux sociaux à destination des habitants du Bassin-Versant de la Lys est rendu possible grâce à l’ensemble des acteurs du territoire, plus de 240 structures adhérentes, pour plus de 700 000 internautes sensibilisés.
Le territoire concerné est vaste. Vous pouvez retrouver les communes sur le site infolys.fr.
Les thématiques abordées : connaître les bonnes pratiques en gestion de la ressource en eau, sur la prévention du risque d’inondation, comprendre le territoire et la différence entre les villes en amont et en aval du bassin de la Lys, l’explication des ouvrages implantés sur la zone mais aussi des témoignages d’élus, d’experts et de sinistrés… Vos photos et témoignages rejoindront donc ce site internet.
Pour transmettre les contenus : lys.inondation@gmail.com

07/11/2022

SDAGE

Quantité, qualité : l’eau douce en Hauts-de-France, un enjeu invisible… pour l’instant  

Le comité de bassin Artois-Picardie et l’Agence de l’eau ont présenté lundi le nouveau SDAGE,  le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux pour la période 2022-2027. Celui-ci doit  permettre de répondre aux différents enjeux autour de l’eau douce, de sa disponibilité à son utilisation. 
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HAUTS-DE-FRANCE.
L’essentiel de nos ressources en eau vient des nappes phréatiques, dans lesquelles on pompe. Si on pompe trop, le réservoir se vide. 
L’eau douce pourrait venir à manquer dans les prochaines années. C’est le constat dressé par l’Agence de l’eau et le comité de bassin Artois-Picardie, qui ont présenté leur plan d’action pour agir et sensibiliser sur le sujet, qui pourrait devenir de plus en plus préoccupant.
QUANTITÉ ET QUALITÉ
Deux paramètres sont importants pour comprendre le problème de l’eau douce sur le territoire. D’abord, la quantité : il y en a de moins en moins, « à cause du réchauffement climatique », souligne André Flajolet, président du comité de bassin Artois-Picardie. Ensuite, la qualité : celle-ci peut se détériorer, car moins il y a d’eau, plus les polluants sont concentrés.
« Aujourd’hui, 22 % des 97 masses d’eau sont considérées comme en bon état. L’objectif est d’arriver à 50 % en 2027 », indique Thierry Vatin, directeur général de l’Agence de l’eau Artois-Picardie. Une eau en bon état, cela implique qu’elle soit disponible, en bonne quantité, sans produits toxiques et qu’elle permette la bonne vie animale et végétale.
« C’est un challenge pratiquement impossible, mais pas inatteignable », juge Thierry Vatin.
L’enjeu de la quantité d’eau est complexe. « C’est un problème qui ne se voit pas. L’essentiel de nos ressources en eau vient des nappes phréatiques, dans lesquelles on pompe. Si on pompe trop, le réservoir se vide », illustre-t-il.
« Il y a de la ressource mais elle doit pouvoir se renouveler », pointe André Flajolet. En 2016, 481 millions de m 3 d’eau ont été prélevés, sur un maximum estimé à 500 millions de m 3 .
DE PLUS EN PLUS DE SOLS ARTIFICIALISÉS
Le volume d’eau pompé suit une tendance à la hausse (usages agricoles, construction de piscines privées), mais les ressources baissent. L’artificialisation des sols n’y est pas pour rien. « En un siècle, 70 % des zones humides du bassin ont disparu. On a retiré les bocages, les prairies », souffle André Flajolet. Aujourd’hui, 13 % du bassin Artois-Picardie est artificialisé et considéré comme « imperméable ». « Il faut des villes éponges, des villes perméables », soutient Thierry Vatin, qui estime que « le problème de l’eau va devenir visible dans quelques années ».
TENSION À COURT TERME
Un territoire est considéré comme en tension quantitative à court terme : le bassin de la Marque et de la Deûle, le long de l’axe Lille-Lens. Plusieurs le sont à moyen terme, comme la Lys, la Sambre ou l’Yser. « Il faut utiliser ce dont on a besoin, mais pas plus », pointe André Flajolet, qui estime qu’il est nécessaire de développer des pratiques plus économes, comme le goutte à goutte ou la réutilisation d’eau.
Un programme de mesures a été pris pour faire face à cet enjeu de l’eau, pour un coût estimé à 2,4 milliards d’euros.