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12/06/2012

Vanne automatique de la rue d' HULLU

A BRUAY

 

La vanne automatique  de la rue d'Hulluch enfin objet de lutte contre les inondations

PUBLIÉ LE 29/10/2012

Par La Voix Du Nord

| ON EN PARLE |Pour réduire les risques de débordements de la Lawe, que ce soit à Bruay ou plus en aval, la vanne du pont de la rue d'Hulluch a été automatisée. Désormais, en cas de fortes pluies, il peut être abaissé à distance et retenir jusqu'à 70 000 m³ d'eau.

 Les travaux, financés par le SIGAL et le SYMSAGEL, sont terminés. Reste à mettre en place un protocole de gestion.

PAR CÉCILE RUBICHON

bruay@lavoixdunord.fr

Des années que le pont de la rue d'Hulluch est équipé d'un vannage. Mais jusque-là, il fonctionnait manuellement, ce qui a pas mal réduit son usage.

En fait, « il n'a pour ainsi dire jamais servi », explique Frédéric Hervieu, chargé de mission au SIPAL (syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe). C'est pourtant un outil de lutte efficace contre les inondations. Une fois le vannage abaissé, 70  000 m³ d'eau peuvent être stockés en amont, au niveau du lac du parc de la Lawe, « dont l'aménagement a été pensé en conséquence  », précise Olivier Switaj, président du SIPAL.

Un complémentaux bâtardeaux

L'eau sera ensuite relâchée progressivement, ce qui éviterait que la Lawe ne déborde au niveau de place Marmottan et des rues voisines. À cet endroit-là, les berges ont déjà été renforcées par des bâtardeaux. Un aménagement assez efficace, qui a protégé le vieux Bruay des eaux lors de la dernière grosse crue, en mars. Plusieurs communes du Bas-Pays ont par contre été inondées. « La modernisation du vannage aura des répercussions sur tout le territoire, c'est une des mesures du plan d'actions et de prévention des inondations du bassin versant de la Lys », poursuit Olivier Switaj. Un plan global qui prévoit aussi l'aménagement de plusieurs bassins de rétention le long de la Lawe et de ses affluents, au niveau de Gosnay, Rebreuve... Tout cela permettra de réguler le débit de la Lawe sur toute sa longueur.

Remettre le vannage en état, l'équiper de protections et l'automatiser a pris un mois aux techniciens du SIPAL. Montant des travaux, financés par le SIPAL et le SYMSAGEL : 17 000 E. Ils sont terminés. Mais le vannage ne sera mis en fonctionnement que dans quelques semaines. Des tests sont en effet en train d'être effectués pour déterminer un protocole de gestion qui soit le plus efficace possible.

En cas de mauvaises prévisions météorologiques, ce sont probablement les services techniques de la Ville qui seront chargés de l'activer. Le tout à distance. Plus besoin d'aller sur place et de tourner la manivelle, il suffira de quelques clics pour manoeuvrer la vanne. •

 

12/03/2012

DIGUES et loi

 

LEGISLATION SUR LES DIGUES 

http://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/presentation__barrage_digue_cle02175b.pdf


http://www.mementodumaire.net/wp-content/uploads/2012/07/CEPRI-guide-r%C3%A9glementation-digues-2010.pdf


http://www.ardennes.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/remblais_et_digues_cle5d1bbe.pdf


Réglementations applicables

La réalisation de remblais et de digues peut être soumise à diverses

réglementations :

Réglementation “eau“ (articles L.214-1 et R.214-1 du code de l’environnement), par exemple :

- rubrique 3.2.2.0 : la réalisation de remblais en zone inondable est

soumise à . déclaration si la surface soustraite à l’expansion des crues

est comprise entre 400 et 10 000 m2 ;

. autorisation si la surface soustraite à l’expansion des crues

est supérieure à 10 000 m2.

- rubrique 3.2.6.0 : la réalisation de digues de protection contre les

inondations et submersions est soumise à autorisation.

La réalisation de remblais est soumise au code de l'urbanisme losqu'il y a un PLU :

le code de l'urbanisme (articles R. 421-19 et R. 421-23) impose une procédure

de déclaration ou un permis d'aménager pour tout remblai supérieur à 100 m2

et dont la hauteur est supérieure à 2 m.

Les digues de protection nécessitent généralement une procédure de Déclaration

d'Intérêt Général et/ou de Déclaration d'Utilité Publique, en cas d'expropriation.

Attention ! L'importance des

enjeux et des impacts conduit

généralement à mobiliser

plusieurs rubriques de la

nomenclature "eau". Les

procédures sont détaillées dans

la fiche technique « Les

procédures de déclaration et

d’autorisation ». Afin de

réaliser le dossier de

déclaration ou

d’autorisation, il est

recommandé de faire

appel à un bureau

d’études spécialisé.

Le défaut d’autorisation ou

de déclaration expose à

des sanctions pénales

(amendes, poursuites judiciaires),

et administratives (remise en

état des terrains, consignation de

fonds auprès du percepteur…)

mise.ddaf08@agriculture.gouv.fr

Tél. : 03 24 33 65 29

DIGUES & REMBLAIS 16

en zone inondable

S'il est démontré qu'un remblai ou une digue

aggravent l'intensité des crues, la

responsabilité du maître d'ouvrage est

susceptible d'être recherchée par application du

code civil (article 645). En outre, au titre de la loi sur

l'eau (article L.211-5 du code de l'environnement), le

préfet peut prescrire toutes mesures utiles pour réduire

les risques.

Les incidences hydrauliques, environnementales, etc., de

tels ouvrages étant multiples et complexes, un dossier

"loi sur l'eau" sérieusement étudié est nécessaire à

l'instruction de la demande.

Tout remblai en zone humide est interdit.

Tout remblai justifié et autorisé doit être compensé en volume

et en surface par la création de nouvelles zones inondables.

Qu’il soit soumis à déclaration ou à autorisation, le dossier « loi sur l’eau » pour la

réalisation de remblais en zone inondable devra porter plus particulièrement sur les points

suivants :

- Compatibilité avec le Plan de Prévention des Risques Inondations, s’il en existe un ;

- Incidence des remblais sur les zones inondables existantes à l’amont et à l’aval (sur la

base d’une modélisation hydraulique) ;

- Proposition de mesures compensatoires pour les volumes soustraits à la crue (les nouvelles

zones d’inondation doivent avoir un volume et une surface au moins égaux au volume et

à la surface soustraits à la crue) ;

- Description des matériaux utilisés pour le remblai ;

- Identification des zones humides et des zones d’intérêt écologique du secteur.