05/21/2011
LES RATS
Le rat musqué, bête noire des agriculteurs et des chasseurs qui peinent à s'en débarrasser
lundi 16.05.2011, 05:05- La Voix du Nord
| PAYS DE LA LYS ROMANE |
Nombreux étaient les agriculteurs, chasseurs et élus à avoir répondu présent, jeudi soir, à la Communauté Artois-Lys (CAL), à l'invitation du Groupement de défense contre les organismes nuisibles
de l'arrondissement de Béthune (GDON) présidé par Jean-Jacques Verstræten. Une réunion qui portait sur la lutte contre le rat musqué.
« Le rat musqué est porteur de maladie », a insisté d'emblée Stéphane Verdin, chargé de l'aménagement et de l'entretien de l'espace rural à la CAL. Il y a un mois, dans la région lilloise, la chute d'une personne âgée dans un fossé a entraîné sa mort suite à la contraction par celle-ci de la leptospirose, une maladie infectieuse d'origine bactérienne véhiculée par l'animal. Jean-Jacques Verstræten, agriculteur à Allouagne et président du GDON, a dès lors conseillé aux piégeurs de bien se protéger avec des gants. Selon lui, « la vaccination n'amène à rien ».
« Une catastrophe » au niveau agricole
Comment faire pour débusquer le rat musqué ? Jean-Jacques Verstræten sollicite, dans son combat, l'aide des élus. « En plus du danger qu'il peut représenter pour l'homme, le rat musqué cause de gros dégâts sur les berges des cours d'eau. C'est aussi un herbivore qui mange le blé, les betteraves. C'est une catastrophe au niveau agricole. » Depuis trois ans, la lutte à l'aide de poisons chimiques est interdite. « C'est un handicap ». Il reste le piège mécanique (piège en X, nasse) tandis que le tir au fusil nécessite un permis de chasse et une autorisation municipale. « Nous avons heureusement un soutien de la part de syndicats qui gèrent l'aménagement des cours d'eau comme le SIPAL et le SYMSAGEL, poursuit l'intéressé. J'essaie de coordonner l'action du groupement tant bien que mal. Je ne suis pas mécontent mais je ne suis pas satisfait non plus. Nous ne parvenons pas réellement à régler le problème du rat musqué. Le bilan est mitigé ». •
Contact GDON : Jean-Jacques Verstræten au Tél : 03 21 57 33 31.
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INQUIETUDES
Lestrem et La Gorgue demandent des garanties
mercredi 18.05.2011, 05:05- La Voix du Nord
Grosse contributrice du SIPAL, la commune de Lestrem n'est guère enthousiasmée ...
par la proposition d'Artois Comm. qui préconise une entente pour l'aménagement de la Lawe. La convention de partenariat que l'invite à signer la communauté d'agglomération la laisse perplexe. « Actuellement, je sais combien je paye mais je ne sais pas combien ça me coûtera demain », s'inquiète Jacques Hurlus, maire de cette localité dont la nouvelle carte de l'intercommunalité devrait confirmer le rattachement à une communauté de communes du Nord. « Si Artois Comm. rencontre des difficultés budgétaires, l'entretien de la Lawe risque de reculer dans l'ordre de ses priorités », explique-t-il. « En outre, je ne comprends pas que le président du SIPAL, Olivier Switaj, puisse à la fois être un élu de Bruay et un fonctionnaire d'Artois Comm. sous l'autorité d'Alain Wacheux », ajoute-t-il.
Le maire de Lestrem redoute d'être « noyé » dans une entente dont la communauté de Béthune-Bruay, avec ses 58 communes, pèserait 80 % : « Si je n'obtiens pas quelques garanties financières, je n'irai pas. Et La Gorgue est sur la même longueur d'ondes... Lestrem ne va pas rejoindre Artois Comm. par la petite porte de la Lawe. »
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SIPAL LE RETOUR
Un syndicat insubmersible remis à flot pour l'aménagement de la Lawe
mercredi 18.05.2011, 05:05- La Voix du Nord
| ON EN PARLE |
On croyait qu'il avait sombré corps et biens. Le SIPAL (Syndicat intercommunal pour l'aménagement de la Lawe) refait surface. Le préfet a refusé la dissolution réclamée par Artois Comm. PAR CHRISTIAN LARIVIÈRE
bethune@info-artois.fr
Bref, le SIPAL devait disparaître le 31 décembre dernier. Le préfet a reporté sa suppression « à une date ultérieure ».
Pourquoi cette décision semblant aller à contre-courant d'une volonté de simplification de la carte de coopération intercommunale ? « L'État a estimé qu'il n'y avait pas de garantie de la continuité territoriale de l'aménagement de la rivière », répond Olivier Switaj,président dont le mandat se trouve du coup prolongé. Au grand dam de quelques élus qui, comme le maire de Lestrem (lire ci-dessous), lui reprochent de mélanger les genres. « Comme élu bruaysien je représente les intérêts des élus et comme fonctionnaire j'applique les décisions d'Artois Comm.
dans les compétences qui sont les siennes », se défend le directeur général adjoint de la communauté d'agglomération.
De la source au confluent
La législation sur l'eau recommande la continuité territoriale pour la gestion d'une rivière. Si de sa source à Magnicourt-en-Comté à son confluent avec la Lys la Lawe baigne essentiellement le territoire d'Artois Comm., elle traverse aussi la communauté d'agglomération Flandre Lys (CCFL) à Lestrem et La Gorgue. Et son affluent la Loisne sillonne la communauté de Noeux et environs (CCNE). Si l'avenir de la CCNE apparaît incertain, les premières préconisations préfectorales de la réforme territoriale confortent l'existence de la CCFL.
« Hélas ! L'eau ne respecte pas les frontières administratives ! », soupire Olivier Switaj. En attendant que l'onde se décante, le SIPAL se remet à flot. Le syndicat vient de voter un budget de 1,3 million d'euros d'investissements.
Des travaux sont prévus dans les prochains mois. « Nous allons mettre en sécurité les vis d'Archimède du bassin de décantation de Beuvry », annonce Olivier Switaj. On refera la plateforme et posera un grillage. Le président du SIPAL évoque aussi le renforcement des berges à Gosnay ainsi qu'à Béthune le long de la rue des Quatre Faces.
À plus long terme, le syndicat poursuivra le plan de restauration écologique d'une rivière souffrant d'une forte « anthropisation », comme disent les scientifiques en leur jargon pour parler de la transformation des milieux naturels par l'homme. Il ne s'agit pas uniquement de pollution.
Le caractère trop rectiligne de La Lawe accroît pour ses riverains les risques d'inondation. Tout en travaillant à enrichir la faune et la flore pour une meilleure biodiversité, dans le cadre d'un plan de restauration financé à 80 % par l'Agence de l'eau et à 10 % par le SYMSAGEL (syndicat des eaux de la Lys), le SIPAL va s'attacher à lui redonner des courbes. •
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