07/28/2010
POLEMIQUES ET CONTESTATIONS
BAS PAYS
Eau et assainissement : des syndicats décidés à résister à l'intercommunalité
lundi 26.07.2010, 05:02 - La Voix du Nord
| LESTREM |
« On aurait voulu faire voter une décision en catimini que l'on ne s'y serait pas mieux pris », fustige l'adjoint à l'environnement Philippe Brouteele. Vendredi ...
soir, il annonce aux délégués du Syndicat intercommunal d'assainissement agricole et d'aménagement hydraulique du Bas-Pays (SIAAAH) et à ceux du Syndicat intercommunal pour l'aménagement de la Lawe (SIPAL), réunis au centre socioculturel, qu'il leur faudra voter avant le 1e r septembre la mise en place d'une convention permettant de donner la compétence de l'entretien et la gestion de la Lawe et des cours d'eau annexes à la communauté d'agglomération.
« Je n'ai rien contre Artois Comm., mais d'exclure du jour au lendemain le SIPAL et le SIAAAH, deux syndicats reconnus pour leur compétence dans le domaine de la gestion des cours d'eau, me semble inacceptable », tempête Jean-Louis Wattez, vice-président du SIPAL et président de Lestrem Nature. Il n'est pas plus d'accord sur le fond que sur la forme d'une décision qu'il dit imposée par l'intercommunalité : « Artois Comm. travaille à l'envers. Il y a un risque de rupture de la continuité territoriale, ce qui va à l'encontre des recommandations de la loi sur l'eau.
» Qui plus est, sur les douze communes adhérentes aux syndicats, « deux, Lestrem et La Gorgue, ne font pas partie d'Artois Comm. Que vont-elles devenir ? Nous n'en savons rien ! » Sur la forme, Jean-Louis Wattez reproche à Artois Comm. d'agir sans concertation aucune : « Louis Bariselle, président du SIAAAH, pas plus que moi ne sommes mis au courant des projets et des décisions d'Artois Comm. Il n'y a jamais eu de concertation et j'ai bien l'impression que l'intercommunalité ne veut ni reconnaître nos compétences ni entendre nos avis », proteste le vice-président pour qui les arguments de simplification et d'économies avancés par l'intercommunalité sont un leurre.
« Rien n'est gratuit »
« Entretenir les cours d'eau a un coût. Le curage du canal de Beuvry a coûté 500 000 E. Ces coûts, qu'ils soient supportés par Artois Comm. ou par le SIAAAH, seront les mêmes. Maintenant, que l'intercommunalité nous dise que les communes n'auront plus rien à payer, je n'y crois pas, rien n'est gratuit, surtout à cette échelle. » Dans la salle, les réaction ont été nombreuses quant au devenir des communes, et ce dès le 1er janvier 2011, date prévue de la disparition du SIAAAH et du SIPAL. « Il faut maintenant savoir si on se laisse faire ou si on résiste à cette décision imposée », poursuivent Jean-Louis Wattez, Louis Bariselle et Philippe Brouteele pour qui l'aspect juridique de l'opération menée par Artois Comm. est à revoir et pourrait laisser apparaître des surprises, sinon des failles. Une question qui sera certainement à l'ordre du jour de la prochaine réunion prévue en septembre à Locon. •
21:11 | Lien permanent | Commentaires (2)
07/27/2010
VOILA LE RESULTAT DES REJETS DE NITRATES DANS L 'EAU
19:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/21/2010
LA FIN DU SIPAL
Le président de Lestrem Nature dénonce une gestion de la Lawe à contre-courant
vendredi 16.07.2010, 05:02 - La Voix du Nord
| LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |
Alain Wacheux, président d'Artois Comm., avait parlé de simplification. « ...
C'est simple de compliquer les choses »,réplique le Lestrémois Jean-Louis Wattez, vice-président du syndicat intercommunal pour l'aménagement de la Lawe (SIPAL) dont la fin est programmée d'ici au 31 décembre.
En se dotant de la compétence hydraulique, l'agglo avait mis en avant le souci de répondre à une exigence de plus en plus forte de résultats concrets exprimée par la population. « Je doute de la simplification car Artois Comm., l'une des plus grosses communautés d'agglomération de France, devient une hyper structure avec ses lourdeurs administratives », critique le toujours vice-président du SIPAL, membre titulaire du comité de bassin Artois Picardie. Personnalité de la sphère écolo reconnue à l'échelon régional pour son action de pionnier en faveur des corridors biologiques, il jette en passant une pierre dans le jardin d'Alain Wacheux : « La manière dont la procédure est menée au pas de charge, sans aucune concertation avec les structures existantes n'est pas un modèle de démocratie participative. »
Rupture de continuité territoriale
Sur le fond, Jean-Louis Wattez reproche à cette décision d'aller à l'encontre de la législation sur l'eau qui recommande la continuité territoriale pour la gestion d'une rivière. Une recommandation jusqu'ici appliquée puisque le SIPAL, propriétaire de la Lawe de Béthune à La Gorgue depuis le 1e r juin dernier « est maintenant l'un des rares syndicats gestionnaires d'un cours d'eau depuis sa source jusqu'à sa confluence . » Or il y aura rupture car deux autres intercommunalités sont concernées par le bassin de la Lawe : la communauté Flandre-Lys pour Lestrem et La Gorgue, les deux dernières communes que la Lawe baigne avant de se jeter dans la Lys, et la communauté de communes de Noeux et environs pour des communes baignées par la Loisne, affluent de la Lawe. « Une proposition, à prendre ou à laisser, de partenariat par le biais d'une convention qui suscite bien des interrogations a été faites aux communes non adhérentes à Artois Comm. », relève le Lestrémois.
Jean-Louis Wattez met en doute les économies annoncées « pour appâter les élus » : la restauration et l'entretien ont un coût qu'il faudra bien répartir entre les communes adhérentes, « et ce d'autant plus que l'embauche de personnel technique sera indispensable ».
À ses yeux, on s'oriente vers une gestion « tronçonnée, non concertée » qui constitue un retour en arrière. •
CH. L.
12:37 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0)