05/21/2011
DIVERGENCES
La population divionnaise sauvera-t-elle le soldat « communauté du Bruaysis ? »
jeudi 24.03.2011, 05:05- La Voix du Nord
| DIVION |
Lorsque l'avis de Danièle Seux, maire communiste de Divion, et celui de son bras droit, Thomas Boulard, ne convergent pas, ...
au conseil municipal, les regards se tournent vers le socialiste Bernard Ulatowski.
Voilà en résumé le spectacle auquel il nous a été donné d'assister mardi soir. Le chef de file socialiste a émis l'idée de s'en remettre aux Divionnais, par le biais d'un referendum ou d'une consultation. La proposition a fait son petit bonhomme de chemin. Finalement, elle a été adoptée à l'unanimité.
La question qui pose problème au tandem Seux - Boulard porte bien sur le SIVOM de la communauté du Bruaysis. Le préfet du Pas-de-Calais menace de le dissoudre au titre de la réforme des collectivités. Lui veut simplifier le millefeuille administratif.
En réaction, Pierre Moreau, président du SIVOM, a demandé aux 28 communes qui adhèrent au syndicat de voter une motion de soutien. Lui estime que la Communauté du Bruaysis représente « la bonne échelle pour l'organisation de services de proximité indispensables au bon fonctionnement des services communaux et à leur équilibre financier. » Thomas Boulard n'en est visiblement pas convaincu puisqu'il a déclaré haut et fort qu'il ne voterait pas cette motion, au risque de déplaire au Parti communiste. Plusieurs raisons à cela. « Une simplification s'impose. L'organisation administrative des territoires est une nébuleuse. Les citoyens ne s'y retrouvent pas car les compétences sont diluées. » Lui estime que les territoires doivent s'organiser autour de la région, d'une communauté d'agglomération et des communes.
Attaque frontale
Attaque plus directe envers le SIVOM du Bruaysis, Thomas Boulard estime que la mutualisation mise en place « n'a pas eu d'effets probants pour la commune de Divion. » Et s'il se déclare satisfait de certaines prestations, d'autres ne le contentent pas complètement, notamment en matière d'insertion professionnelle ou de la petite enfance. « Il faut défendre une vision et pas l'existant. La méthode n'est pas bonne. » Et tant qu'à jeter un pavé dans la mare, Thomas Boulard n'a pas eu de mots plus tendres pour le SABALFA ou le SIPAL. Précisant tout de même que la réforme promise par le gouvernement n'était pas celle à laquelle il aspirait.
Danièle Seux partage l'analyse de Thomas Boulard « en grande majorité » mais reconnaît les succès de la communauté du Bruaysis pour ce qui relève des services à la personne. « Pour cette raison particulière, je m'abstiendrai. » Bernard Ulatowski estime lui aussi que la réforme des collectivités est une question pertinente. Il s'interroge par exemple sur la logique de confier le transport à la région, les routes au conseil général et le tramway à la communauté d'agglomération.
La démocratie participative étant la marotte de Danièle Seux, il lui a suggéré d'organiser un referendum à l'échelle de la commune. Pour éviter un recours au tribunal administratif, la décision a été prise de surseoir à cette délibération et d'organiser une consultation des Divionnais. Les modalités de cette consultation seront précisées en temps utile. •
R. C.
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LES RATS
Le rat musqué, bête noire des agriculteurs et des chasseurs qui peinent à s'en débarrasser
lundi 16.05.2011, 05:05- La Voix du Nord

| PAYS DE LA LYS ROMANE |
Nombreux étaient les agriculteurs, chasseurs et élus à avoir répondu présent, jeudi soir, à la Communauté Artois-Lys (CAL), à l'invitation du Groupement de défense contre les organismes nuisibles
de l'arrondissement de Béthune (GDON) présidé par Jean-Jacques Verstræten. Une réunion qui portait sur la lutte contre le rat musqué.
« Le rat musqué est porteur de maladie », a insisté d'emblée Stéphane Verdin, chargé de l'aménagement et de l'entretien de l'espace rural à la CAL. Il y a un mois, dans la région lilloise, la chute d'une personne âgée dans un fossé a entraîné sa mort suite à la contraction par celle-ci de la leptospirose, une maladie infectieuse d'origine bactérienne véhiculée par l'animal. Jean-Jacques Verstræten, agriculteur à Allouagne et président du GDON, a dès lors conseillé aux piégeurs de bien se protéger avec des gants. Selon lui, « la vaccination n'amène à rien ».
« Une catastrophe » au niveau agricole
Comment faire pour débusquer le rat musqué ? Jean-Jacques Verstræten sollicite, dans son combat, l'aide des élus. « En plus du danger qu'il peut représenter pour l'homme, le rat musqué cause de gros dégâts sur les berges des cours d'eau. C'est aussi un herbivore qui mange le blé, les betteraves. C'est une catastrophe au niveau agricole. » Depuis trois ans, la lutte à l'aide de poisons chimiques est interdite. « C'est un handicap ». Il reste le piège mécanique (piège en X, nasse) tandis que le tir au fusil nécessite un permis de chasse et une autorisation municipale. « Nous avons heureusement un soutien de la part de syndicats qui gèrent l'aménagement des cours d'eau comme le SIPAL et le SYMSAGEL, poursuit l'intéressé. J'essaie de coordonner l'action du groupement tant bien que mal. Je ne suis pas mécontent mais je ne suis pas satisfait non plus. Nous ne parvenons pas réellement à régler le problème du rat musqué. Le bilan est mitigé ». •
Contact GDON : Jean-Jacques Verstræten au Tél : 03 21 57 33 31.
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INQUIETUDES
Lestrem et La Gorgue demandent des garanties
mercredi 18.05.2011, 05:05- La Voix du Nord

Grosse contributrice du SIPAL, la commune de Lestrem n'est guère enthousiasmée ...
par la proposition d'Artois Comm. qui préconise une entente pour l'aménagement de la Lawe. La convention de partenariat que l'invite à signer la communauté d'agglomération la laisse perplexe. « Actuellement, je sais combien je paye mais je ne sais pas combien ça me coûtera demain », s'inquiète Jacques Hurlus, maire de cette localité dont la nouvelle carte de l'intercommunalité devrait confirmer le rattachement à une communauté de communes du Nord. « Si Artois Comm. rencontre des difficultés budgétaires, l'entretien de la Lawe risque de reculer dans l'ordre de ses priorités », explique-t-il. « En outre, je ne comprends pas que le président du SIPAL, Olivier Switaj, puisse à la fois être un élu de Bruay et un fonctionnaire d'Artois Comm. sous l'autorité d'Alain Wacheux », ajoute-t-il.
Le maire de Lestrem redoute d'être « noyé » dans une entente dont la communauté de Béthune-Bruay, avec ses 58 communes, pèserait 80 % : « Si je n'obtiens pas quelques garanties financières, je n'irai pas. Et La Gorgue est sur la même longueur d'ondes... Lestrem ne va pas rejoindre Artois Comm. par la petite porte de la Lawe. »
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