http://www.google.com/analytics/ https://www.google.com/analytics/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/02/2022

symsagel

https://www.youtube.com/watch?v=KEMdQE05mJY&t=2s

Savez-vous ce qu'est un embâcle ? La CAPSO et le SYMSAGEL entretiennent la Lys et ses affluents. Ces cours d’eau font l’objet d’une surveillance étroite au cours de laquelle chaque embâcle est repéré et étudié et, s’il présente un danger, retiré. Usagers du territoire, vous pouvez contribuer à la réussite de cette entreprise. Si vous en repérez un, transmettez vos photos directement sur ce post, en message privé de la page Infolys ou sur infolys@infolys.fr

 

 

11/06/2022

bassines

Pour aider les agriculteurs il ne faut plus rejeter les eaux de ruissellement a la mer ..il faut donc stocker cette eau en pompant dans les rivières et  les wateringues mais pas dans les nappes phréatiques.




TERRITOIRE-PROTECTION INONDATIONS-RESEAUX DIVERS Logo207








Thierry Vatin, président de l’établissement qui gère la ressource à l’échelle d’une grande partie de la région, se montre très prudent sur le recours aux bassines de stockage, sans toutefois les exclure quand les conditions s’y prêtent. Et assure qu’il est de toute façon impensable de prélever des réserves dans des nappes déjà déprimées.


TERRITOIRE-PROTECTION INONDATIONS-RESEAUX DIVERS B9732578584Z.1_20221105174635_000%2BG5DLJMGAT.1-0
Thierry Vatin, directeur général de l’Agence de l’Eau. - PHOTO PHILIPPE PAUCHET

Par Propos recueillis par Sébastien Leroy
Publié: 5 Novembre


– Des bassines de stockage d’eau sont-elles envisageables dans la région ?
« Sur ce sujet, il faut éviter d’être binaire. Tout n’est pas blanc ou noir. Il peut y avoir des réserves d’eau utiles et viables. La question, c’est quelles sont les conditions et les contraintes autour de ces projets »


– C’est-à-dire ?


« La première des conditions est d’abord de s’assurer qu’on laisse bien au milieu naturel la quantité d’eau nécessaire, qu’il y en ait assez pour les rivières et les nappes. Quand on fait des retenues, est-ce qu’on est bien sur un excédent ?
La deuxième, c’est qu’on soit dans une gestion collective et publique de ces réserves d’eau. Ce principe existe depuis longtemps. Les barrages servent à capter de l’eau en hiver, ensuite redistribuée pour de nombreux usages : l’agriculture, mais aussi la production d’électricité, le maintien du niveau des rivières. Sinon cela revient à dire : "il n’y a pas d’eau pour tout le monde mais je prends quand même ma part", et on va vers une privatisation d’un bien commun ».


– Créer des réserves alors que les nappes phréatiques peinent à se reconstituer d’année en année est-il cohérent ?


« 95 % de la ressource en eau dans la région se trouve sous nos pieds, en effet. Il n’y a pas d’eau magique, pas de barrage, peu de cours d’eau en surface. Certains disent qu’il faut capter les eaux diluviennes de ruissellement. C’est un non-sens, personne ne sait faire cela. Quant à créer des réserves en pompant dans les nappes, encore faudrait-il être certain que la ressource s’y trouve en surplus, or ce n’est pas ce que l’on constate. »



 À lire aussi Agriculture : face aux sécheresses, faut-il des bassines de stockage dans le Nord et le Pas-de-Calais?

– Prélever des réserves dans les eaux des wateringues sur le littoral, comme le demande le monde agricole, a-t-il plus de sens ? Après tout, une partie de cette eau douce est pompée pour être rejetée à la mer…
« La seule question, c’est de savoir si on ne prive pas des usages sur le littoral. Mais oui, ce projet peut avoir du sens pour l’agriculture dans le bassin de l’Aa et l’agence de l’eau peut même aider sur ce sujet ».




Citation :

Citation :
« Notre problème nº 1, c’est avant tout de recharger les nappes, pas de constituer des réserves. »





– On entend aussi parler de [url=https://www.action-agricole-picarde.com/comment-le-canal-... bureau d]souhaits de réserves autour du canal seine nord[/url] pour soutenir les besoins d’irrigation dans la Somme. Qu’en pensez-vous ?


« Je suis plus dubitatif. Le canal de 107 km va être alimenté par les eaux du canal de l’Oise. Est-ce que cela sera suffisant pour en plus alimenter des réserves autour du canal, je n’en suis pas sûr du tout. Et s’il faut les alimenter par pompage, encore une fois c’est un non-sens dans une région où les nappes sont déprimées et alors que les épisodes de sécheresse vont se répéter.



Et la solution, c’est la nature : remettre des haies et garder les prairies en milieu agricole pour éviter le ruissellement, perméabiliser l’espace public en ville pour permettre l’infiltration… Notre problème nº 1, c’est avant tout de recharger les nappes, pas de constituer des réserves. »


.

11/02/2022

AMENAGEMENTS A GOSNAY SUITE

Des travaux pour protéger les villages des inondations  

Bruaysis Les dégâts dus aux inondations sont récurrents. L’Agglo de Béthune-Bruay prévoit l’aménagement de deux zones d’expansion de crues à Ourton, La Comté et Gosnay  
  •  
  •  
Ils ont déjà bien commencé du côté de Gosnay (lire aussi en page 14). Mais les travaux d’aménagement des Zones d’expansion de crues (Zec) à Ourton et La Comté vont démarrer cet automne. Mais à quoi vont-elles servir ? Concrètement, une Zec est un espace naturel ou aménagé où les eaux de débordement peuvent se répandre lors d’épisodes de crue. Cette zone assure un stockage provisoire de l’eau et retarde son écoulement et par extension, des potentiels épisodes d’inondations.
PLUS DE 400 000 M 3 DE STOCKAGE
S’il fallait creuser derrière le cimetière communal de Gosnay, ça ne sera pas nécessaire à Ourton et La Comté, situées en fond de vallée. Pour ces sites, des digues seront mises en place, selon nos confrères de la Voix du Nord. Un aménagement paysager est prévu pour ces digues, ainsi que la restauration de 17 hectares de zones humides, afin de limiter l’impact écologique des travaux. Le premier site, à Ourton, fera 32 500 m 3 pour un second de 172 100 m 3 à La Comté et un total de 204 600 m 3 de stockage. Du côté d’Ourton, le site sera aménagé aux abords du bois Mont. Le site retenu à La Comté se situe derrière l’ancienne briqueterie. Les Zec devraient être opérationnelles avant la fin d’année 2023 et permettront de protéger les habitants lors des forts épisodes de pluie. Dans ces conditions, les trois Zec devraient permettre de faire baisser le niveau de la Lawe de 40 centimètres en aval. La nouvelle capacité de stockage sera colossale. Le coût des travaux l’est tout autant. Au total, la Communauté d’agglomération de Béthune-Bruay Artois Lys romane engage 4,4 millions d’euros dont 2,8 millions pour la Zec de Gosnay. Environ 600 000 euros sont estimés pour les aménagements paysagers et la restauration des zones humides.