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11/02/2022

AMENAGEMENTS A GOSNAY

l 'avenir de l 'artois :

Des aménagements pour éviter les inondations 

Gosnay Une Zone d’expansion de crues (Zec) est en train d’être aménagée non-loin du cimetière. Objectif : réguler le débit de l’eau en cas   de crues pour éviter les inondations. Ces travaux concernent également les communes de La Comté et d’Ourton dans le Bruaysis 
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Ce n’est pas une Zac, ni une Zad mais une Zec. Une zone d’expansion de crues. L’expression paraît compliquée mais en réalité sa définition est simple. « C’est un ouvrage permettant de réguler un pic de crue », explique Yannis Delgery, chef de projet Papi (Programme d’action et de prévention des inondations) à la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay (Cabbalr).
Cet espace de stockage, creusé dans le sol, va venir abaisser le niveau de l’eau des rivières lorsque leur débit dépasse un certain seuil. La commune de Gosnay, traversée par la Lawe, a déjà été sujette à des inondations – la plus forte remonte à mai 2016. Dans la commune de Bruay, à titre d’exemple, la Lawe normalement située à 0,8 m 3 par seconde était passée sur cette période à 26 m 3 par seconde.
ANTICIPER LES RISQUES DE CRUES
Ce phénomène peut arriver en cas de fortes pluies. « Cela peut arriver lors des pluies vicennales, explique Yannis Delgery, ou les pluies de retour 20 ans comme on les appelle dans le jargon. C’est lorsqu’il y a une probabilité sur 20 qu’une pluie conséquente arrive dans l’année. » Pour couvrir ce risque, « l’eau va être stockée dans l’ouvrage , explique le chef de projet. La Zec va venir piéger le surdébit de l’eau pour en limiter la hauteur. » La Zec est ainsi toujours vide, sauf en cas de crues. Cette opération est une nécessité, en particulier pour ces communes. « La Lawe démarre de très haut, éclaire le chef de projet. Il y a donc un phénomène de ruissellement et d’érosion. Quand l’eau arrive vers Gosnay, ce sont les pluies qui l’alimentent, on est sur du plat. La Zec va venir ralentir le débit. »
UN BUDGET DE 2,86 MILLIONS D’EUROS
Cet ouvrage intervient dans une opération plus large englobant les communes de La Comté et d’Ourton (lire aussi en page 24) pour la Lawe et la Blanche. Dans ces communes, deux Zec sont également en construction. « Ces travaux permettent de protéger les zones fortement urbanisées, en aval de Gosnay, donc Béthune », ajoute Yannis Delgery. Le budget est estimé à 2,86 millions d’euros HT pour la Zec de Gosnay, 1,9 million d’euros pour celle de la Comté et 410 000 euros pour la Zec d’Ourton. L’Agglomération est subventionnée à 40 % par l’Agence de l’eau et à 40 % par l’État. Les travaux engagés sur 25 hectares au total, démarrés le 8 septembre, vont faire une pause avant de reprendre l’été prochain. Le terrassement sur la zone de Gosnay sera terminé. À La Comté et Ourton, des digues seront érigées avec les terres évacuées de Gosnay. Les trois ouvrages seront fonctionnels en fin d’année 2023.

08/30/2022

BASSIN D'ORAGE A BETHUNE

Béthune: le bassin d’orage sera opérationnel pour le premier trimestre 2023

https://www.lavoixdunord.fr/1221707/article/2022-08-30/be...


Le bassin d’orage de 10 000 m3, creusé à côté du stade Léo-Lagrange de Béthune, sera opérationnel début 2023. Il permettra d’améliorer la qualité de la Lawe et de lutter contre les inondations.


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À fin des travaux, le bassin sera recouvert d’une toîture végétalisée.

Par Loïc Costet
Publié: 30 Août 2022 

1 Un projet de longue date


Par temps de pluie et en particulier pendant les gros orages, les eaux usées et pluviales d’une partie du Béthunois (Douvrin-le-Marais, Fouquières-lès-Béthune, Vaudricourt, Fouquereuil et Béthune) – qui passent par la même canalisation – finissent par se déverser dans la Lawe. Alors depuis au moins dix ans, l’intercommunalité (Artois Comm à l’époque) a pour projet de construire un bassin d’orage (ou bassin de rétention). Le projet a enfin été acté en mars 2021 par l’agglo Béthune-Bruay et les travaux ont commencé en septembre 2021, à Béthune, rue Fernand-Bar (juste à côté du stade Léo-Lagrange).




2Un bassin de 10 000 m3


Un an après le début des travaux, où en est-on ? Visuellement, le plus gros du travail est fait. Car le bassin de 10 000 m3 est maintenant entièrement creusé. De quoi avoir le vertige avec ses seize mètres de profondeur. Les fondations du bassin sont désormais terminées. C’est d’ailleurs encore plus profond qu’on ne l’imagine puisque les soixante-dix pieux qui maintiennent la construction sont plantés à trente-cinq mètres dans le sol.
Actuellement, des grands tuyaux permettent de pomper la nappe phréatique. Prochaine étape : couler la dalle béton pour que le bassin soit étanche. Le bassin sera ensuite recouvert d’une toiture végétalisée et deux locaux techniques seront construits. Le bassin devrait être terminé et opérationnel pour le premier trimestre 2023.


3 Pour lutter contre les inondations mais pas seulement


Une fois le bassin opérationnel, par temps de pluie, l’eau transitera désormais jusqu’à ce stockage géant. Une sorte de gros peigne permettra de bloquer les objets qu’on retrouve encore trop souvent dans les eaux usées (serviettes, plastiques…). Le surplus d’eau sera stocké pendant la crue et renvoyé plus tard vers la station d’épuration pour y être traité. « Ça permettra une amélioration de la qualité de l’eau et aussi de trouver un fonctionnement normal du réseau », explique Raymond Gaquère, vice-président en charge de l’assainissement et de l’hydraulique. Et donc de lutter contre les inondations en stockant l’eau qui jusqu’ici était directement déversée dans la Lawe. La CABBALR estime que l’aménagement devrait permettre de ne plus dépasser les vingt déversements par an dans la rivière, comme l’exige la réglementation.

Le coût total des travaux, financés par la CABBALR, s’élève à 9 950 000 euros HT. Avec un peu plus de 2 millions d’euros de subventions par l’Agence de l’eau Artois Picardie.

07/22/2022

lys.inondation@gmail.com

 

À la recherche de photos d’inondations 

La mémoire du risque d’inondation sur notre territoire est essentielle pour prévenir l’avenir. Le Symsagel lance un appel pour collecter des photos, articles de presse et témoignages. 
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La mémoire du risque. Une grande collecte est organisée par le Symsagel. Cette recherche concerne d’anciens épisodes d’inondations : décembre 1993, décembre 1999, juillet 2005, mai 2016, fin janvier 2021 et fin novembre 2021. Six événements majeurs qui vous ont peut-être touché et dont vous gardez peut-être des photos. C’est le moment d’en envoyer une copie !
Infolys.fr est un dispositif de sensibilisation à la gestion de la ressource en eau et au risque d’inondation développé par le Symsagel. Depuis janvier 2020, y sont régulièrement proposés des contenus informatifs, pédagogiques et des outils pour échanger avec des spécialistes. Son déploiement sur internet et les réseaux sociaux à destination des habitants du Bassin-Versant de la Lys est rendu possible grâce à l’ensemble des acteurs du territoire, plus de 240 structures adhérentes, pour plus de 700 000 internautes sensibilisés.
Le territoire concerné est vaste. Vous pouvez retrouver les communes sur le site infolys.fr.
Les thématiques abordées : connaître les bonnes pratiques en gestion de la ressource en eau, sur la prévention du risque d’inondation, comprendre le territoire et la différence entre les villes en amont et en aval du bassin de la Lys, l’explication des ouvrages implantés sur la zone mais aussi des témoignages d’élus, d’experts et de sinistrés… Vos photos et témoignages rejoindront donc ce site internet.
Pour transmettre les contenus : lys.inondation@gmail.com