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03/21/2014

CHEMIN DE HALAGE de la DEULE

  CA N ' EST PAS DANS LE PAS DE CALAIS QU ' ON VERRAIT CE TYPE DE CHEMINS

 http://velo-ravel.forumactif.org/t154-la-deule#5445

CHEMIN HALAGE.JPG

03/19/2014

avis de Mr GIBSON sur le chemin de halage

 

Pierre-Emmanuel GIBSON

Candidat tête de liste

42, Place Jules Senis

62 400 BETHUNE

06 23 00 11 34 – pegibson@wanadoo.fr

 

 

 

Artois Com supporte un développement orienté vélo loisir

avec un projet de base VTT. Nous y sommesbien sur favorables.

 

 Il ignore hélas la possibilité d’aménager une halte VTT

au port fluvial de Béthune et

d’utiliser les chemins de bord de Lawe ainsi que le chemin

de halage en bordure de canal pour rejoindre Beuvry ou un aménagement est prévu.

 Nous souhaitons promouvoir cet aménagement auprès de la communauté de commune et des VNF.

 

Bien cordialement,

 

 

Pierre-Emmanuel GIBSON

02/23/2014

Inondations bénéfiques pour les cultures

http://www.reporterre.net/spip.php?article5441

 

"Les inondations sont bénéfiques pour la biodiversité et contre la sécheresse"

ENTRETIEN AVEC KARL MATTHIAS WANTZEN

vendredi 21 février 2014

  •  
 

Les inondations récurrentes ne sont pas le seul fait de la nature. L’homme

a oublié comment fonctionne un fleuve, qui a besoin de zones inondables

pour se réguler. En construisant sur ces zones et en voulant contenir les cours

d’eau, l’homme augmente les risques et va au-devant de dégâts énormes.

Explications du chercheur Karl Matthias Wantzen.


« Le fleuve est composé de deux parties : celle où l’eau coule et celle où l’eau déborde.

La zone d’inondation est très importante. »

Karl Matthias Wantzen est professeur d’écologie à l’université François Rabelais de Tours.

Ce scientifique est né sur les bords du Rhin, en Allemagne. Spécialiste des milieux aquatiques,

il travaille notamment sur la restauration des cours d’eau. Il rappelle que l’inondation est

un phénomène naturel et important pour le fonctionnement des rivières.

Reporterre - Pourquoi les crues deviennent-elles si dévastatrices ?

Karl Matthias Wantzen - L’homme a toujours cherché à s’implanter sur les bords

de rivières. Il y trouve ce qu’il faut : du bois, des poissons, de l’eau potable, un moyen

de transport, la navigation. Mais la densité d’occupation des bords de fleuve a augmenté

à partir de la révolution industrielle. Or un fleuve est un système très dynamique.

Beaucoup pensent que ce n’est qu’un cours d’eau, mais il est composé de deux parties :

celle où l’eau coule et celle où l’eau déborde. Cette dernière est très importante :

elle permet de purifier l’eau, de la stocker dans des nappes phréatiques.

On y trouve une grande biodiversité.

Sur ces zones ont été construites des villes, des manufactures.

Pour protéger les constructions, des digues ont enserré les fleuves,

les empêchant de s’autoréguler. Conséquence : les inondations font des dégâts énormes.

A quoi les zones inondables servent-elles ?

Aujourd’hui, on a totalement oublié l’utilité des crues. Le changement climatique provoque

de grandes phases de pluie mais aussi de grandes périodes de sécheresse.

C’est aux abords des rivières et des fleuves que le surplus d’eau s’infiltre et rejoint

les nappes phréatiques, créant ainsi des réserves pour les périodes de sécheresse.

Les zones inondables sont de véritables espaces tampons. Mais on l’a totalement oublié.

Les terres agricoles sont drainées et l’eau est déversée directement dans la rivière.

Comme elle ne passe pas dans la zone tampon, elle n’est pas purifiée. Elle transporte

donc beaucoup de nutriments qui se perdent plutôt que de fertiliser la terre.

C’est de cette charge de nutriments que vient la couleur café au lait des rivières en crue.

C’est aussi en raison de cet excès de nutriments que les estuaires sont envahis d’algues vertes.

Comment éviter les dégâts causés par les crues ?

Il faut restaurer les rivières et les zones humides afin de permettre une meilleure infiltration

des eaux de pluie dans les nappes phréatiques. On peut apprendre beaucoup grâce aux

traditions des habitants des bords des fleuves : les bâtiments sur pilotis ou les pratiques

des pêcheurs professionnels. Ces derniers ont presque disparu des grands fleuves à

cause de la pollution et des changements d’habitudes alimentaires de la population.

Pourquoi l’homme persiste-t-il à urbaniser les zones inondables ?

On dirait que parfois, la mémoire des hommes est très courte. Ceux qui vivent une crue

centenaire se sentent tranquille à l’idée que la prochaine se produira dans cent ans.

Ils ne seront probablement plus là !

Pourtant, en Allemagne, deux crues centenaires ont eu lieu en douze ans.

Et malgré les promesses, les élus ont fait très peu de choses pour réduire les dégâts.

Les gens reconstruisent. Ils continuent à s’installer sur les zones inondables, parce que

c’est très joli. Un vieux dicton entendu en Allemagne dit :« Qui choisit le fleuve comme

voisin ne doit pas être étonné quand le fleuve lui rend visite de temps en temps,

comme le font les voisins. »

- Propos recueillis par Flora Chauveau


Source : Flora Chauveau pour Reporterre

Photo :
- Portrait : Karl Matthias Wantzen
- Inondation : France 3 Aquitaine

Lire aussi : Les inondations dans le Var ne sont pas une catastrophe naturelle

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